A la surprise générale, la candidature de Anicet Ekane a été rejeté. Dans uncommuniqué publié samedi, Le Manidem fait savoir que cette candidature a étérejetée pour présentation d'un certificat de non imposition. Mais le Manidemprécise que la présentation de cette même pièce par le candidat en 2004 avaitproduit un resultat différent. Le Manidem dit avoir présenté un recours à la Cour suprème samedi. Enattendant l'aboutissement du contentieux ainsi ouvert, on note que cetteformation upéciste pourrait ne pas ètre présente à la présidentielle du 9octobre. On sait déjà que la tendance radicale de l'UPC n'a pas présenté decandidat à la présidentielle. Par ailleurs, la candidature de Augustin FrédericKodock a également été rejetée. Avec une santé affaiblie, le SecrétaireGénérale de l'UPC "légale" voulait tenter un baroud d'honneur enparticipant à cette présidentielle. On s'achemine donc vers une élection sansUPC.
L'Upc reste dans le paysage politique camerounais la plus ancienne desfamilles politiques. Très active dans la lutte pour l'indépendance et laréunification du pays, "le parti nationaliste" a survécu aux décenniesde représailles du colonisateur et de l'administration. A la faveur du retourau multipartisme, la branche UPC qui a obtenu la légalisation del'administration est celle que dirige Augustin Fréderic Kodock. Battu auxprimaires en 1992 par Henri Hogbe Nlend, Kodock avait choisi de soutenir lecandidat du RDPC, Paul Biya. Henri Hogbe Nlend, frappé d'une illisibilité dufait de sa non résidence au Cameroun, avait jeté son dévolu sur le candidat del'Undp, Maîgari Bello Bouba. Dépuis cette année là, Augustin Fréderick Kodock arenouvelé son soutien au candidat du Rdpc. Les différentes tendances de l'UPCn'ont pas encore exprimé leur soutien pour un autre candidat.
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