Europe dé-
souillée
aurait enchevêtré
ses eaux ses
forêts sourdes depuis
que la lumière
trouve le ciel
défait l’odeur
caresse l’églantine
dessine la courbe
en magnificat
j’ai supposé vos neiges
une langue de mort
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Quand s’éclairait
l’ambre
plus réels sont
les cols franchis
les menaces
des plaques
d’éternité
beauté trop haute
5 cordes
vibrant
d’une lueur à l’autre
et peurs
comme paquets de lapis.
S’enfonce la seconde
dans un temps non compté
navigue navigue
la sagesse.
Esther Tellermann, Contre l’épisode, Flammarion, 2011, pp. 27 et 46.
Esther Tellermann dans Poezibao :
bio-bibliographie, extraits 1, extraits 2, extrait 3 (parution de Terre Exacte), lecture à la librairie Tschann, extrait 4, note de lecture de Terre Exacte, extrait 5, extrait 6, ext. 6, Contre l’épisode (A. Emaz)