Écrit par Le Messager
Lundi, 12 Septembre 2011 19:09
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Alors que les athlètes des autres délégations se la coulent douce ,se pavanant et déambulant dans les artères de la ville Maputo, à la découverte des merveilles du Armando Emilio Guebuza, président de la République du Mozambique, la délégation camerounaise, asphyxiée financièrement, reste toujours sans vie sur le site du village des jeux à Zimpeto.
Pendant combien de temps tiendront- ils encore le coup? L'âme en peine, la mine patibulaire, le regard absent, sinon buriné par des promesses jusque là non tenues, les responsables ayant la charge de conduire les troupes camerounaises aux jeux africains de Maputo 2011, sont dans des sales draps. Si Apollinaire Abena Ekobena,
inspecteur général au Minsep et représentant du ministre des Sports et de l'Education physique, Michel Zoah, reste effacé et fuyant, ce n'est pas le cas des deux chefs de missions du Minsep et du Cnosc, qui l'accompagnent. Le premier, Alphonse Essama et son adjoint, Blaise Mayam, se sont transformés en négociateurs. Prêchant par beaucoup d'humilité et usant de toutes sortes d'astuces, de stratégies et de conciliations, à longueur de journée, ils multiplient des réunions avec les athlètes et les équipes d'encadrement, dans le seul objectif de ne pas voir leurs compatriotes, crier leur colère, face à l'ingratitude d'un pays, dont les dirigeants, contre toute attente, ont choisi, toute honte bue, d'affamer et d'abandonner leur jeunesse, en terre étrangère.
Après toutes les péripéties, ayant crée toutes sortes de controverse, et d'imbroglio les dirigeants camerounais et les autorités des finances publiques, tardent toujours à mettre un terme au supplice de leurs compatriotes en souffrance au Mozambique. La mort dans l'âme Alphonse Essama et Blaise Mayam dont les oreilles sont toujours attentives aux informations venant de Yaoundé, ont tellement tiré sur la corde du dialogue et continuent de lancer des appels au patriotisme au point ou, ils commencent par manquer des mots pour s'adresser à une jeunesse placide. Une situation qui embarrasse. Depuis que je fais des compétitions avec les sportifs camerounais, rarement nous avons vu des athlètes aussi coopératifs, accessibles et compréhensifs, s'étonne un haut cadre de la délégation officielle. Sa surprise se justifie du fait que, comme par enchantement et par effet d'entrainement, les athlètes camerounais, malgré leur misère ont décidé de céder à la tentation. Sur le plan de la gastronomie par exemple les camerounais sont prisonniers des repas froids et fades.
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