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Photojournalisme

Publié le 13 septembre 2011 par Myarts

photojournalisme, attentat près de la Mausolée de l'Imam Ali à Najaf

Hier, le monde entier, ou presque, a souligné à l’unisson le 10e anniversaire du 11 septembre. Aujourd’hui, une question, quand est-ce que l’on commémore les milliers de civils irakiens morts depuis le déclenchement de l’Opération libération de l’Irak par George W et Tony Blair?

En ce 12 septembre 2011, Iraq Body Count estime de 102,417 à 111,938 civils irakiens tués dans d’attentats et quelque 250,000 civils irakiens blessés.

Loin de nous l’idée de comparer le nombre de victimes du 9/11 à celui de la Guerre irakienne. Car nul n’a le droit moral de comparer les souffrances des peuples et la douleur de perdre des êtres chers dans de telles circonstances funestes. Nous nous demandons seulement si un jour, nos médias donneraient une journée d’antenne pour commémorer les victimes d’Irak…

Bon, aujourd’hui, une histoire du photojournalisme et l’image d’un attentat irakien près de la Mausolée de l’Imam Ali à Najaf, captée par une photojournaliste américaine.

J’étais assise chez moi – un gratte-ciel qui date de l’époque stalinienne, construit par des prisonniers de guerre allemands, vue sur la rivière de Moscou – quand le deuxième avion a frappé les Tours jumelles. Fixant le téléviseur dans un état de confusion horrifié, mon ex-fiancé et moi nous étions assis là jusqu’à une heure avancée de la nuit, collés à l’écran. Certains réseaux d’information montraient des Palestiniens qui manifestaient leurs joies dans les rues, on parlait des moudjahidines que les États-Unis avaient soutenus pendant la Guerre d’Afghanistan contre l’Union soviétique. C’était du pareil au même, il s’agit d’un gros gâchis pour une région, mais j’étais trop émotive ce jour-là à vouloir considérer les implications de la politique étrangère américaine.

Les États-Unis ont clairement déclaré la guerre aux terroristes. La question était de savoir où et comment couvrir le conflit qui débute. Mon agent new-yorkais m’a encouragé de commencer en Afghanistan, alors que mon ex-fiancé m’a déconseillé vivement, même s’il était un photojournaliste lui-même. Il avait photographié les guerres des Balkans, entre autres, et il a vu plusieurs collègues tués et blessés [...]

Le 2 octobre 2001, j’ai quitté Moscou pour le Pakistan avec un petit sac à dos contenant quelques morceaux de vêtements, mes caméras, un numériseur de film et $800. Je parlais d’une assignation de quatre jours. Deux jours après mon arrivée à Islamabad, je m’étais assise sur mon lit dans un hôtel Best Western à regarder les frappes aériennes américaines contre les talibans d’Al-Qaïda en Afghanistan – les premiers grondements d’un nouveau chapitre de ma vie et un parcours de 10 ans à travers une région dévastée par la guerre.

Elle s’appelle Kate Brooks. (traduction libre du début de son récit de photojournaliste)


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