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Remède mortel... Harlan Coben

Par Antoni

Remède mortel... Harlan Coben

4ème de couv' :

Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée.

Un médecin qui se suicide.

Des patients sauvagement assassinés.

Coïncidences ? Complot ?

Et si l'annonce prochaine d'une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ?

Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l'enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d'elle la prochaine victime d'un mystérieux serial killer...

Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges... Au coeur d'un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.

Mon avis :

434 pages. Roman publié en 1991 et... disponible à la vente le 15 septembre 2011, partout en France.

Vous l'aurez compris, parce que j'en avais déjà parlé ICI, j'ai eu la chance de recevoir ce roman en avant-première. A ce titre, je remercie très chaleureusement les éditions Belfond Noir, par son intermédiaire Jérémy, d'avoir pensé à moi.

Belfond

Je vous invite, dès à présent, à cliquer sur le logo de ces éditions pour aller consulter leur site et, qui sait ?, trouver des idées de lecture.

Concernant ce livre, je dois avouer qu'il m'a vraiment plu. Pour être tout à fait honnête, je me dois tout de même de vous révéler l'information suivante : avant-hier, ma fille aînée m'a demandé quel était mon auteur préféré. J'ai hésité, avant de répondre : pour les contemporains, je serais tenté de dire : Harlan Coben.

Alors, oui, j'aime beaucoup cet auteur. Mais, attention : j'ai suffisamment d'arguments pour défendre mon point de vue.

Imaginez, écrivains en herbe (périphrase dans laquelle je me reconnais un peu, du moins j'espère !!!), que monsieur Harlan Coben a publié ce livre à 29 ans. Mais que faisais-je au même âge ?

"Le maître de vos nuits blanches" ? Oui, parce que, bien souvent, lorsque l'on prend un livre dont il est l'auteur, on ne le lâche plus.

Il y a quelques imperfections, certes, mais elles ne sont pas bien flagrantes, rassurez-vous. En effet, si son style s'est bien affiné depuis, il y a quelques passages un peu "crus", voire gore. 

L'histoire se situe dans le New-York du début des années 90, en plein milieu de la psychose qui gravite autour du mal de cette fin de siècle : le sida. Si les craintes sont fondées, les idées les plus farfelues courant sur cette maladies ne le sont pas tant puisque l'opinion publique les a acceptées, à l'époque, comme plus puissantes que la stricte vérité scientifique. Le sida, ou le mal d'une communauté perverse et pervertie. Le sida, ou le mal réduit à une minorité d'homosexuels. C'est ce que le jeune Harlan Coben dénonce à travers son roman.

Sara Lowell a tout pour réussir : journaliste vedette d'une émission de télé nationale, elle est fiancée à Michael Silverman, la superstar de basket des New-York Knicks.

Le couple connait personnellement plusieurs médecins, agissant activement dans une clinique privée ultra-sécurisée entièrement dédiée à la lutte contre le sida.

John Lowell, le père de Sara, est une personnalité reconnue, fréquentant, à son corps défendant, le révérend Sanders, espèce de charlatan évangéliste puissant, capable de retourner les opinions du grand public, à renforts de psaumes alarmistes et la crainte de la fin du monde.

Que penser du meurtre  maquillé en suicide du docteur Bruce Grey qui était sur le point, assisté de ses confrères Harvey Riker et Eric Blake, de trouver le remède miracle contre le sida  ? Pourquoi diable des patients en rémission, déclarés séronégatifs après avoir suivi le traitement de la clinique, disparaissent subitement, sauvagement assassinés par un serial killer : le poignardeur de gays ? Et pourquoi, de tous les médecins officiant à la clinique, Harvey Riker est-il le plus attaché à cet établissement ?

Quel genre d'homme est George Camron, froid et implacable ? Quel est son rôle dans cette machination ? Et qui en est l'instigateur ?

Autant de questions et de mystères que Sara va se mettre en tête de résoudre, grâce au précieux appui d'une connaissance : l'inspecteur Max Bernstein. (je l'ai bien aimé celui-ci !!!)

Si j'avais un petit bémol à placer, je le ferai ici, à travers la galerie de personnages apparaissant dans ce roman. Il faut bien suivre pour ne pas confondre l'un et l'autre.

En définitive, et c'est ce qu'il faut retenir à travers cette lecture, Harlan Coben n'a pas attendu d'écrire 36 bouquins pour avoir une écriture souple et fluide. L'histoire se dévore littéralement. De fausses pistes en rebondissements, le lecteur revoit régulièrement sa copie, élimine les suspects au fil des chapitres pour découvrir l'assassin trois pages avant la grande révélation (ce fut tout du moins mon cas !!!)

Bon, assez parlé (ou écrit !) : ce livre se doit d'être lu, pas par rapport à la manière dont je vous le vends ou parce que je déclare à l'envi que j'aime bien Harlan Coben. Non. Je vous invite à lire Remède mortel, simplement parce qu'il est bon et qu'il vous fera passer un très agréable moment.

Comme je ne suis pas le seul privilégié sur la blogosphère, je vous invite à aller consulter les avis d'autres personnes telles que PhilippeD ou Stef.

Ma note : 4.75 / 5.

Remède mortel... Harlan Coben

Ce livre, lu dans le cadre du challenge NEW-YORK, organisé par Emily, est le 22ème roman parcouru depuis le début de l'année.

New York en Littérature


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