Écrit par La Nouvelle Expression
Mardi, 13 Septembre 2011 12:17
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Transfert impossible
L'un de ses interlocuteurs au niveau de la soute d'avion accourt et souhaite savoir ce qui se passe. « Donne mon argent c'est toi qui a éventré ma mallette », ordonne-t-il. Peine perdue ! Jusque-là aucune autorité policière n'intervient, apprend-on à notre arrivée. N'eût été le boucan que la famille de l'infortuné a fait à cet instant, aucune disposition n'aurait été prise, d'après Me Marcelin Fomo Tchatchito, oncle de l'infortuné. Ce dernier sera conduit au bureau du commissaire de l'aéroport international de Douala. Dix autres personnes ayant travaillé dans la chaîne seront interpellées et entendues. Un membre de la famille contacté dimanche par téléphone a indiqué que toute la famille était à Bafang ce week-end, pour inhumer le père décédé. Il a également ajouté que les suspects interpellés dans le cadre de cette affaire, ont avoué leur forfait mais n'ont pas remis les sous. « L'affaire va sûrement reprendre lorsque la famille reviendra du village », affirme-t-il. Ce camerounais aurait pu effectuer le transfert d'argent de la Guinée Equatoriale pour le Cameroun, si le pays d'Obiang Nguema Bazogo coopérait dans ce sens. Selon les explications de ce dernier, la seule façon pour fouler le sol camerounais avec de l'argent lorsque tu quittes la Guinée Equatoriale pour le Cameroun, est de le dissimuler dans tes bagages ou d'adopter une autre technique. « Si au niveau de l'aéroport la police trouve l'argent sur toi, elle le confisque. Un Camerounais n'a pas le droit d'avoir un certain montant dans son compte. Si l'on constate que ce montant a débordé, cet argent est confisqué sans aucune forme de procès », confie une source...Follow