
Olivier Sillig vous prend par la main. Sa voix vous raconte une histoire simple, belle et tragique. L’absurdité de la guerre. Sa brutalité. Stjepan et Skoda sur les routes d’un pays en plein conflit. Des rencontres, bonnes ou mauvaises. Des moments de tendresse, mais aussi la violence et la mort qui surgissent sans crier gare.
Tout cela tient en 100 pages. Une leçon d’écriture concise et limpide. Pas un poil de gras. Le texte est parfaitement épuré, débarrassé des scories inutiles qui alourdissent ou affadissent le propos. Un vrai beau et grand travail d’écrivain qui, au-delà de l’exercice de style, touche en plein cœur. N’hésitez pas. L’heure que vous passerez avec ce magnifique roman risque de vous marquer durablement. Dans le bon sens du terme.
Skoda, d’Olivier Sillig, éditions Buchet Chastel, 2011. 102 pages. 11 euros.
