Magazine Cinéma

Sanctuary

Publié le 16 septembre 2011 par Olivier Walmacq

Sanctuary

Style: Action
Année: 1998
Durée: 1h40
Réalisateur: Tibor Takacs
Résumé: Luke Connelly, agent du gouvernement, se retrouve accusé à tort de la mort d'un de ses amis.
Pour ne pas se faire attraper, il met en scène sa propre mort ,change d'identité et se tourne vers l'église (ouarf !).
Malheureusement, la CIA finit par le retrouver...
La critique de Duncan:
Hara-Kiri me l'avait dit: ce film était mauvais. Pourtant, je m'attendais à un petit film d'action bien sympa à la JCVD ou à la Dolph Lundgren.
Mais non, sur les 1h40, qui donne l'impression d'être 2h40, il doit y avoir 10 minutes d'action à proprement parler.
Et encore, c'est d'une platitude absolument incroyable, sauf la scène avec les soldats qui butent les sans abris, plutot bien filmée.

Mais vraiment, rien ne suit. Mark Dacascos n'a aucun charisme, véritable paradoxe pour celui qui à joué dans Crying Freeman.
Il est mou, monolithique, peu credible en prêtre et donc, sans intérêt et pas attachant.

Parlons maintenant du scénario, tout aussi mou et peu intéressant ,qui ne délivre jamais la marchandise et mille fois rebattu.
Mon Dieu, un complot gouvernemental à la con, c'est du jamais vu (rires !) !.

Parlons maintenant de deux defauts, cette fois, d'ordre technique. L'image est purement téléfilmique et d'une laideur inouïe.
Pour les allèrgiques à la VO et aux sous titres, sachez que la VF est imbuvable, les acteurs étant aussi bien doublés que dans un porno de seconde zone.
Non vraiment, dans ce film, soit c'est au mieux too much (l'interpretation), ou au pire, une vrai catastrophe (tout le reste).

Ah oui, et une dernière chose, sachez que l'enfant jouant Luke enfant (Mark Dacscos donc)est blanc, alors que l'acteur est asiatique et bronzé ! Ridicule n'est ce pas ?
Dommage. Pourtant, j'ai une grande sympathie pour cet acteur ,qui m'a vraiment plu dans les deux seuls grands film à retenir de sa filmo, à savoir Le Pacte des Loups et Crying Freeman.

Pourtant, il faut bien avouer que toutes ses petites series B ne sont pas mauvaises, certaines même meilleures qu'un JCVD.
Mais là, c'est fade, chiant et très médiocre. Ce film est surtout la réponse à une question que je me suis toujours posé: Mark Dacascos n'aurait-il pas eu plus de chance dans le cinéma asiatique, l'acteur étant un artiste martial accompli ?

J'ai ma réponse maintenant: oui,mille fois oui, car l'acteur n'est bien evidemment pas dans son élément aux USA. Preuve en est avec ce film, Sanctuary. Mais maintenant, il est bien trop tard, l'acteur approchant la cinquantaine.
Passez votre chemin, même les fans de Mark Dacascos.
Note: 03/20
Note naveteuse: 16/20


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