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Haruki Murakami – 1Q84 (Livre 1)

Par Pikkendorff

Haruki Murakami – 1Q84   (Livre 1)“Si vous faites cela il n’est pas impossible que le paysage vous semble un peu différent de celui de tous les jours.  Mais il ne faut pas se laisser abuser par les apparences.  La réalité n’est toujours qu’une.

Haruki Murakami – 1Q84   (Livre 1)
Une œuvre hypnotique. Grâce à une écriture légère et musicale, Murakami rejoue la partition de Platon contre Aristote, le monde des idées contre celui des sens.  Les chroniques des vies parallèles et mystérieusement partagées d’Aomamé et de Tengo, des histoires d’amour et de violence où l’aventure ne le cède en rien aux mystères.

Ce conte romanesque supporté, que dis-je sublimé, par la traduction extraordinaire d’Hélène Morita, convoque, au détour des pages les apparences multiples d’un réel peut-être unique.

“A l’opposé du splendide bâtiment aérien des mathématiques, le monde romanesque de Dickens représentait pour Tengo une forêt touffue et enchantée.  A l’inverse des mathématiques qui s’étiraient sans fin jusqu’au ciel, c’était une forêt muette qui s’étendait sous ses yeux.  Ses racines robustes et sombres plongeaient en un réseau profond dans la terre.  Là, il n’y avait ni plan ni portes numérotées.

Dans la forêt romanesque, quelle que soit la clarté qui relie entre eux les évènements, une réponse claire ne vous ait jamais offerte.

1984, les parcours d’Aomamé, la tueuse parfaite dans l’attente de son amour d’enfance et Tengo, l’écrivain judoka sentimental vivent chacun l’Aventure qui bouleversera leur vie. Deux luttes à la fois contre la secte des Précurseurs et les mystérieux et invisibles Little People.

Ouvert sur le conseil de Charles, mon excellent libraire de Versailles, l’heure des mamans, qui a créé avec Lucile un salon de thé / Librairie mêlant dynamisme, amour des livres et partage. 

Fermé sur cette énigmatique phrase : “Tengo devint de moins en moins sûr du monde auquel il appartenait dans le moment présent.”   Fin du Livre 1

Belfond, 533 pages, 23 euros, Traduction d’Hélène Morita avec la collaboration de Yôko Miyamoto


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