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Paris et les vélos

Publié le 19 septembre 2011 par Cardigan @onlyapartmentsF

James Lovelock est un prestigieux scientifique britannique connu surtout par ce qu’il est un des pères de la théorie Gaia, qui très schématiquement postule que la terre et son atmosphère forment un organisme vivant unitaire qui s’autorégule en cherchent l’équilibre. Pendant ces dernières années il a élaboré l’idée du retrait soutenable, en argumentant qu’il est impossible de continuer à se développer sans nuire gravement à la planète, un être vivant âgé de quatre mille ans (on estime qu’il lui reste à peine mil millions d’années avant de mourir) qui commence à montrer des signes de sa détérioration et décadence et que nous sommes très loin de traiter avec le respect qui lui est du.

paris velos

La destruction des forêts tropicales et la combustion de combustibles fossiles, par exemple affectent le climat et le bienêtre du monde entier. Naturellement, si nous ne le faisons pas, nous paierons sérieusement les conséquences, comme la dévastation causée par des phénomènes comme le réchauffement global qui, selon les prédictions de Lovelock, si nous n’agissons pas vite (il calcule qu’il ne nous reste pas plus de dix ans pour cela) très probablement la majorité de la superficie de la planète sera transformée à la fin de ce siècle, en un énorme terrain désertique avec un énorme manque de nourriture dans lequel il continuera a pleuvoir seulement dans un nombre très réduit de zones.

Son collègue, le professeur de l’université de Harvard Edward O. Wilson, arrive à affirmer que l’action de l’espèce humaine depuis dix ou vingt mille ans est l’équivalent des météorites géants dont les collisions avec la terre ont causé les grandes destructions des espèces de la Période Permienne, il y a des centaines de millions d’années, et la fin de l’époque des dinosaures, il y a environ soixante cinq millions d’années. En fait, avec la technologie actuelle, si le reste du monde consommait au même rythme que les états unis, et nous sommes sur ce chemin, nous aurons besoin au moins de quatre planètes comme la terre pour garantir l’approvisionnement énergétique.

La situation est peut-être si horriblement paralysante que nous n’osons pas la regarder en face, mais s’il reste encore une espérance, peu importent les agressions souffertes, la terre continuera son cycle de vie jusqu’à la fin sans aucun besoin de notre espèce, parfaitement contingente et superflue comme le reste, elle devrait passer parce que la crise actuelle nous ferait prendre conscience de ce que l’unique solution possible est de changer radicalement la manière de laquelle nous vivons, et cela devrait inclure une critique à fond d’un mode de production ai abusivement injuste et prédateur comme le capitalisme.

Substituer les voitures par les vélos peut être une manière extrêmement agréable de commencer à le faire, en dehors de, comme le dit l’artiste, écrivain et chanteur David Byrne, auteur de Journal à Bicyclette, une forme de se sentir connecté avec la vie dans les rues et se faire rapidement une image mentale personnelle de la ville, qui devient immédiatement plus agile et aimable.

De là que des initiatives comme le Vélib de Paris http://www.velib.paris.fr/ soient tellement saines, système qui nous permet de circuler dans la ville en louant des vélos publics à un prix raisonnable.

Paul Oilzum Only-apartments Author
Paul Oilzum


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