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[Critique Ciné] The Artist

Par Hyuuji

Si vous trainez un peu sur le net, vous connaissez surement Allociné. Ce site, pour ceux qui ne le savent pas, est la source d’information et d’actualité ultime pour tous les fans de cinéma et de séries télévisées. De plus, le site intègre une sorte de communauté cinématographique appelée « Club 300 » qui permet à ses membres d’être invité à certains événements et projections. Pour ma part, je ne l’ai intégré que très récemment et je vais aujourd’hui vous faire la critique du premier film que j’ai été invité à voir. Et une chose est sûre, je m’en souviendrai longtemps ! Voici donc ma critique de The Artist.

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Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.

Comme vous pouvez le constater, l’histoire de The Artist n’est pas bien compliquée. Elle reste cependant très efficace et il ne faut pas oublier que le film est muet du début à la fin et qu’il aurait été impossible de retranscrire agréablement une histoire trop complexe dans ces conditions. Ici, le scénario est assez simple pour être totalement compréhensible et assez profond pour que le spectateur ne s’ennuie pas. De plus, le film est très drôle, émouvant et rend magnifiquement hommage à de grandes œuvres du vingtième siècle (comme Chantons sous la Pluie par exemple). L’ambiance du film est quant à elle, réellement impressionnante ! On a vraiment l’impression de voir un film datant des années 1920 avec tout ce que cela implique. Par moment, je me suis même surpris à penser « Nan mais, le film VA sortir !! En 2011 !! ». Attention, ce n’est pas péjoratif, bien au contraire ! A l’époque à laquelle nous sommes, celle où tous les réalisateurs se tirent la bourre pour savoir qui va faire le film le plus impressionnant visuellement parlant, voir un film comme The Artist qui dégage autant juste par son ambiance et son histoire relève presque de l’exploit.

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Mais si le film n’est pas une débauche d’effets spéciaux en tout genre, ça ne veut pas dire qu’il est mal réalisé pour autant. Les plans sont superbes et rappellent vraiment ceux qui étaient utilisés lors des films muets du début du vingtième siècle. Et ce n’est pas tout car tous les standards du genre ont été magistralement utilisés. D’ailleurs il ne faudra pas longtemps pour s’en rendre compte car, avant même le début du film, le générique « d’époque » nous met tout de suite dans le bain. Cependant, pour qu’un film muet soit véritablement réussi, il faut que la bande originale le soit également. Et de ce côté-là, une fois de plus, il n’y a rien à dire ! Les musiques sont tout bonnement magnifiques et accompagnent avec brio chaque scène. D’ailleurs, le fait que les musiques soient aussi différentes en fonction de l’intensité de la scène alors qu’elles restent quand même très liées m’a beaucoup impressionné. C’est en voyant ce genre de film qu’on se rend compte de la véritable importance d’une bande originale soignée dans un film.

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Pour porter cette belle histoire, Michel Hazanavicius a choisi deux acteurs avec qui il avait déjà travaillé sur OSS 117 : Jean Dujardin et Bérénice Bejo. Le premier interprète un acteur vedette du film muet qui voit sa carrière sombrer lorsqu’il refuse de passer aux films parlants. Comme à son habitude, l’acteur incarne à la perfection ce personnage drôle, orgueilleux et silencieux qui est en décalage avec son temps. A l’inverse, sa partenaire campe quant à elle, une actrice débutante qui voit sa carrière exploser grâce aux films parlant. Il n’y a d’ailleurs pas que leurs parcours qui sont inversé puisque Miss Miller est extrêmement bavarde. Toujours est-il que dès que les regards de ces deux-là  se croisent, la magie opère ! La complicité entre les deux artistes est véritablement stupéfiante et ils occupent tout les deux énormément de place à l’écran. L’un comme l’autre nous montrent dans The Artist à quel point ils sont talentueux. Pourtant, le nombre d’acteurs américains de renom présent au casting est tout de même assez impressionnant. John Goodman, James Cromwell, Malcolm McDowell, Penelope Ann Miller et encore d’autres sont la pour donner la réplique (façon de parler) aux deux petits frenchies. Mais non, c’est bel et bien Dujardin et Bejo qui brillent le plus à l’écran.

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Magnifique, émouvant, touchant, drôle, envoutant, etc. Voilà quelques exemples de la longue liste d’adjectifs élogieux qui me viennent lorsque je repense à The Artist. Ce film m’a vraiment bouleversé et je pense qu’il faudrait ne pas avoir de cœur pour qu’il n’en soit autrement. Que vous soyez fan du genre ou pas, ça n’a pas d’importance. Je pense sincèrement  que c’est le genre de film qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie. Pour ma part, je retournerai voir ce chef d’œuvre lors de sa sortie en salle et je vous invite fortement à faire pareil.

La critique est finie mais pas l’article. À la fin de la projection, nous avons été rejoint par le réalisateur, Michel Hazanavicius, le producteur Thomas Langmann et l’acteur principal, Jean Dujardin (!!!) pour un petit débat sur le film. Du coup, en guise de bonus, je vous propose de me jalouser en regarder ces quelques photos de l’équipe…

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