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Neon Indian : Era Extraña

Publié le 20 septembre 2011 par Pinkfrenetik @pinkfrenetik

Neon Indian | Era Extraña

Amis fans de synthés bonjour. Si je me suis intéressé à Neon Indian, c’est grâce à Washed Out, un frère musical, et leur son identifié chillwave*. Son premier album, Psychic Chasm, j’ai accroché sans plus, mais c’est tout autre chose pour celui qu’il vient de sortir, Era Extraña.

J’étais déjà tombé sous le charme d’un premier extrait, Fallout, sortie cet été. Avec cette ambiance synthétique, le titre a été un coup de coeur en juillet.

Mon engouement pour le deuxième album de Neon Indian s’est intensifié quand le site NPR proposait l’écoute de l’album en streaming début septembre. Son album ouvre sur un morceau d’une minute, Heart Attack, et donne le ton : semblant venir d’une autre planète, aux sons bourrés d’électronique, Neon Indian attaque.

Tout comme son acolyte Twin Shadow, et son physique typé Sud Américain, Alan Palomo (le chanteur de Neon Indian), nous a produit de la musique parfaite pour s’abandonner et nous renvoie aux années 80.
Il vient tout juste de publier le clip de Polish Girl, un tube-né.

Le son est crade voire saturé comme dans The Blindside Kiss, et sa voix juvénile se marie très bien avec ces sons synthétiques. Grand fan de son lo-fi (méthodes d’enregistrement primitives dans le but de produire un son sale), je suis servi !

Halogen (I Could Be Shadow), dispo dans ma playlist de septembre, est certainement le titre le plus évident et le plus dansant, le vous conseille donc de l’écouter en premier. Le trio Heart : Attack, Heart: Decay et Heart: Release laisseront place aux machines, laissant la voix du chanteur s’éloigner un peu.

Neon Indian - Alan Palomo

J’aime beaucoup le premier album de Washed Out, qui pour le coup, est plus doux que celui-ci. Era Extraña peut s’avérer plus agressif mais pas moins excitant.
J’ajouterai même que j’aime beaucoup la pochette, et alors là, pour moi, c’est le kiff total !

L’album se clôt sur Arcade Blues, propulsant une dernière fois des paillettes aux milles couleurs dans les oreilles, avant de réaliser que l’album est bel est bien fini…

Moi qui me plaignait de ne pas avoir eu de vrai coup de coeurs cette année, mon discours pourrait changer. Surtout quand on sait que de jolis albums vont aussi bientôt arriver : Still Corners et A Classic Education en tête.

Plus d’infos sur la page Facebook et le site officiel de Neon Indian.

*J’aime beaucoup cette définition du terme chillwave, même si au final, il n’y en ait pas d’officiel : Utilisation forcenée des synthétiseurs qui sont la base même de la composition des morceaux. Le chant (même maîtrisé) n’a que peu d’importance, noyé souvent sous des filtres et des échos (le groupe jj va même jusqu’à l’auto-tune). Le tempo est plutôt lent : l’idée c’est de planer. Le sample est roi, les boucles sont parsemées de ci de là. Les guitares, les basses, trempent dans le miel. La musique comme une atmosphère, dans le sens premier du terme. Merci Wow Magazine


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