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La Plage

Publié le 20 septembre 2011 par Olivier Walmacq

Thaïlande. Richard, un jeune Américain, rencontre un jeune couple de Français. Ensemble, le trio décide de partir à la recherche d'une plage mystérieuse et secrète secrète, sorte de paradis perdu, en se basant sur une carte qu'un homme mystérieux nommé Daffy a remis à Richard avant de mourir...

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La critique vacancière de Borat

Pour commencer ce billet, je vous propose d'évoquer la carrière de Danny Boyle. Un réalisateur touchant à tout, capable de films cultes comme Trainspotting ou surestimés tels 28 jours plus tard et surtout Slumdog Millionaire.
Sauf que l'on n'évoque jamais La plage, adaptation d'un roman d'Alex Garland, futur complice du réalisateur.
Pourtant, en 2000, il avait créé l'évènement à cause de son casting. Leonardo Dicaprio avait alors le vent en poupe, suite au raz de marée de Titanic (oh le jeu de mots!); Virginie Ledoyen et Guillaume Canet (devenu depuis ami avec Dicaprio, qui jouera avec la compagne de Canet dans Inception) avaient donc droit à une promotion; Tilda Swinton était encore inconnue; et Robert Carlyle, ressortant du succès de The Full Monty, revenait chez Boyle après Trainspotting

Robert Carlyle et Leonardo DiCaprio dans La Plage
 "Tu sais ce que je tiens Leonardo? -Robert, faudrait vraiment que t'arrête de prendre du crack. Surtout après Le monde ne suffit pas."

Mais surtout, les gens attendaient de voir le couple Dicaprio-Ledoyen. D'ailleurs, ce fut l'une des premières bandes annonces que j'ai pu voir au cinéma.
Le film ne marchera pas du tonnerre et la presse le descendra comme jamais. Il faut bien avouer que ce cru est pour le moins naveteux.
Le mieux serait encore de ne regarder que la première demie heure, le reste étant clairement sans intérêt. Pourtant, cela commençait bien, avec un Dicaprio se retrouvant à Bangkok, en compagnie d'un certain Daffy, un mec un peu taré sur les bords, lui parlant d'une plage. Poussé par une folle envie de changer de quotidien et après que Daffy lui ait donné une carte; l'américain embarque avec lui une jeune française, qu'il voudrait se taper (Ledoyen donc) et son compagnon (Canet) qui se la tape évidemment parce que lui, il est français!

Virginie Ledoyen dans La Plage
 L'expression "Rien que pour vos yeux" n'a jamais été aussi crédible.

Ouais! Histoire de dire que nous, les français, on assure au pieu et avec de belles filles! Mais reprenons nos esprits. Richard se permet également de donner une carte à deux fumeurs de joint.
En attendant, nos amis finissent par enfin arriver sur la plage, après avoir passé un décor rempli de marijuana. A partir de ce moment, vous pouvez appuyé sur le bouton stop de votre télécommande! Bon, je vais quand même vous renseignez sur le contenu qui suit.
Nos amis découvrent alors une communauté, où il fait bon vivre, où on pèche, fait crac crac (Dicaprio arrivera enfin à assurer avec Ledoyen, au détriment du pauvre Canet), fume le bédo, chasse le requin (Dica s'improvisant Rambo)... Enfin bref, il ne se passe rien.
Les fumeurs de joint finissent par arriver près de la plage et Dica, en bon responsable, est envoyé pour les espionner.

Leonardo DiCaprio dans La Plage
 T'inquiète Leonardo, nous aussi on s'ennuie.

Là, le film part complètement en free style(pour faire djeuns), avec un Dicaprio définitivement en roue libre.
Au début du film, on voit l'acteur en train de regarder Apocalypse now. Dès lors, Boyle nous refait un remake du film de Coppola. C'est tellement con, que ça en devient drôle, surtout quand Dica imite le chat! On aura même droit à une scène en jeu vidéo digne de la bonne vieille Playstation.
Vous me dites n'importe quoi? Ben c'est ça, La plage. Trente minutes intéressantes et après plus rien. Les acteurs sont bons au début et tombent à la ramasse après. Réciproque quoi.
Reste des décors de toutes beautés (qui ont subi une grosse vague de détritus, pour être ensuite nettoyés et enfin repollués suite à une tempête!), une splendide musique (ah le Porcelain de Moby...) et quelques plans vraiment bien fichus.

Une purge d'1h40 avec 30 bonnes minutes.

Note: 1/20 (pour le début)
Note naveteuse: 17.5/20
(parce que le reste est franchement nul à chier)


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