Écrit par Mutations
Mardi, 20 Septembre 2011 09:15
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Mais grâce à une subvention gouvernementale de 28 milliards de Fcfa, les automobilistes et ménages camerounais n'ont pas subit le contrecoup de cette variations des prix à l'échelle international. En effet, malgré une conjoncture internationale défavorable, le gouvernement a pu maintenir les prix des produits pétroliers inchangés à la pompe, ainsi qu'il suit : 569 Fcfa pour le super, 350 Fcfa pour le pétrole lampant et 520 Fcfa pour le litre de gasoil. Calculette en main, l'Etat du Cameroun a déboursé ce mois-ci, 251 Fcfa par litre de super consommé sur l'ensemble du territoire national, 349 Fcfa par litre de pétrole lampant consommé par les Camerounais, et 262 Fcfa pour subventionner chaque litre de gasoil acheté dans les stations service du pays au cours du mois de septembre courant.
En rappel, c'est depuis février 2008 que, à coups de subventions étatiques, les prix des produits pétroliers sont bloqués à la pompe sur le territoire camerounais, malgré des fluctuations observées sur le marché international. C'est ainsi qu'en 2010, le gouvernement a dû délier les cordons de sa bourse à hauteur de 145 milliards de Fcfa, afin d'éviter une hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, toute chose qui pourrait créer des remous sociaux comme en février 2008. A en croire la Csph, rendu seulement au mois de septembre courant, les subventions de l'Etat pour soutenir les prix des produits pétroliers à la pompe s'élèvent déjà à 233 milliards de Fcfa, somme supérieur au volume de subvention déboursée à la même période en 2008, lorsque le prix du baril avait atteint des sommets jamais inégalés sur le marché mondial.
A cette allure, d'ici la fin de l'année, la Société nationale de raffinage (Sonara) qui est principale victime de ces subventions de l'Etat à la consommation des produits pétroliers, verra sont manque à gagner se tuméfier. Selon les extrapolations effectuées au début de cette année par la Csph, ses manque à gagner qui se situent aujourd'hui à 233 milliards de Fcfa, et que le gouvernement croyait pouvoir limiter à 240 milliards de Fcfa ; vont certainement franchir la barre de 265 milliards de Fcfa au 31 décembre 2011.
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