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Au Ranelagh, René de Obaldia nous réjouit de sa fantaisie !

Publié le 20 septembre 2011 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

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A peine le rideau s'est-il levé sur la petite scène du Théâtre du Ranelagh que déjà le fringant académicien nonagénaire a l'oeil qui brille.  Il s'apprête à se livrer une heure durant  à un exercice à mi-chemin entre lecture et confidences. Il s'en délecte d'avance...

Installé confortablement à sa table drapée d'un majestueux tissu rouge théâtre et recouverte de nombreux recueils signés de sa main, entouré d'immenses photos des artistes ayant créé ses pièces (Bouquet, Simon, Rochefort...), sous les lueurs d'une guirlande de guinguette, l'auteur des Innocentines distile en toute simplicité et convivialité, presque de façon informelle, quelques anedcotes sur sa vie, son travail, sa carrière, et lit avec gourmandise de larges extraits de ses ouvrages, pièces, pensées, romans ou poèmes.

Etre responsable d'une oeuvre aussi foisonnante ne lui a pas fait perdre son humilité. C'est un régal que ce moment de partage passé à ses côtés. Assez magique, assez unique la sensation d'être de ses amis et de nous immiscer dans l'esprit  de ce grand dramaturge.

Si ses écrits sont de petits bijoux de fantaisie, d'absurde, et de poésie intemporels, René de Obaldia est bien à leur image. 

On ne saurait donc que trop vous conseiller de vous rendre à l'une des quatre représentations encore prévues dans le cadre du festival qui lui est consacré au Ranelagh jusqu'au 14 novembre. 


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