Comme le disait Victor Hugo, qui défendait déjà l’abolition à l’Assemblée nationale, il y a plus d’un siècle : « On recule épouvanté devant l’idée d’un si grand crime commis par un si grand peuple ».
S'il fallait à tout prix trouver un motif de satisfaction à cette exécution annoncée, ce serait de constater cette unanimité dans la dénonciation de cette justice qui n'a que le nom pour façade ainsi que de la très forte mobilisation suscitée par le cas de ce condamné à mort.
"L'Union européenne a suivi avec une vive inquiétude l'affaire de Troy Davis. De sérieux doutes ont toujours entouré les preuves sur lesquelles a été établie la condamnation de monsieur Davis, comme l'ont reconnu les juges en appel. L'Union européenne appelle donc à commuer dans l'urgence sa peine", a plaidé Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.
Les cinq membres, du comité des grâces de l'état de Georgie, ont signé l'arrêt de mort de Troy Davis et on aimerait bien connaître ce qui a motivé leur décision. Ont-ils eu des états d'âmes ? Des doutes ? Des hésitations ?
Ironie du sort, la Cour suprême des Etats-Unis doit se prononcer sur son cas, le 29 septembre. Six jours après son exécution.
C'est une barbarie sans nom, de quoi désespérer de l'humanité... Osons le dire si l'exécution a lieu : ce sera un assassinat !
Un blog alimenté depuis juillet 2007 suit le cas Troy Davis jour après jour : http://troyanthonydavis.blogspot.com/
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