L’or des feuilles qui tombent à l’aube de l’hiver
Une nature qui commence à perdre tout son vert
Et le cœur de la vie qui ralenti son rythme
Pour sombrer d’un sommeil en attendant que l’hymne
Du renouveau explose dans un flot de couleurs
Ramenant avec lui toutes sortes de bonheurs
En attendant ce jour, la tristesse s’empare
Annonçant par la même l’heure du grand départ
De ces derniers beaux jours, qui s’échappent doucement
Et qui vont laisser place à de tristes moments
Vient là hiver de froid, de silence et de deuil
Je n’ai plus peur de toi, je t’attends sur le seuil
Je ne suis plus l’enfant qui pleurait de te voir
Je te connais maintenant, ça tu peux bien me croire
Je sais que de ta main tu endors et tu tues
Mais je sais que demain, sous la lumière crue
Quand viendra l’aube encore d’une saison de promesses
La vie s’en reviendra dans une immense liesse
Nous sommes un peu nous-même petit monde intérieur
Possédant nos saisons, et nos diverses humeurs
Lorsqu’arrive l’hiver il ne faut pas pleurer
Car si une chose est sure si on peut le parier
C’est qu’après tout hiver, le printemps de ses cendres
Réapparait encore, et il viendra défendre
Cette renaissance en nous qui sera bien plus belle
Parce qu’elle apportera à nouveau ce doux sel
Qui fait que la vie vaut la peine d’être vécu
Et que chaque nouvelle saison a un début
Qu’il faut savoir aimé avant que le destin
Ne vienne signifier lorsqu’arrive la fin
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