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Robert Koloko Weyepe : Une justice plus juste et diligente, est le gage de la bonne gouvernance

Publié le 22 septembre 2011 par 237online @237online
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Robert Koloko Weyepe : Une justice plus juste et diligente, est le gage de la bonne gouvernance Personnalité ressources du Rdpc dans le Wouri (Douala dans le Littoral) et le Haut Nkam (Bafang dans l'Ouest du pays), il était l'un des invités et acteurs de l'ombre du dernier congrès ordinaire du parti au pouvoir. Politique très laudateur pour le chef de l'Etat, Paul Biya, l'opérateur économique et industriel qui se dit optimiste pour la reconstruction du Cameroun, appelle de ses voeux, l'avènement des tribunaux administratifs.

A la faveur du troisième congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui vient de prendre fin à Yaoundé, le parti a partiellement renouvelé ses organes dirigeants. Qu'attendez-vous de vos camarades ainsi promus?

Je me permets de profiter de votre tribune pour féliciter puis encourager au premier chef mon président national son excellence Paul Biya de même que mes camarades qui viennent de recevoir la confiance des congressistes en général, et celle du président Paul Biya en particulier. Pour revenir à votre question j'attends tout simplement, qu'ils appliquent et fassent appliquer les idéaux de base de notre parti, en prêchant plus que par le passé, par le bon exemple, pour susciter l'adhésion du plus grand nombre.
C'est dire en définitive que prêcher par le bon exemple s'avère dorénavant être le comportement incontournable de nos dirigeants. Sur ce, je fais confiance aux militants de base pour barrer la voie à tout fossoyeur du Rdpc et par ricochet, fossoyeur de la République, qui rêve se cacher sous le manteau de membre des instances dirigeantes de notre parti pour poser des actes répréhensibles. Le président national a donné le ton; plus rien ne sera comme avant; il y va de la survie même de notre parti, et par ricochet, de notre pays.

Quelle économie faites-vous du discours d'ouverture du président national du Rdpc à l'occasion de ces assises?
Je suis un militant qui sort satisfait et plein d'espoirs, fasciné plus que jamais de la parfaite maîtrise par le camarade président national du Rdpc, notre candidat à l'élection présidentielle, des problèmes des Camerounais, du Cameroun, et surtout des solutions de sortie réalisables à court terme. Il ne pouvait en être autrement, la base du parti qui s'est exprimée à travers les commissions spécialisées du congrès et les résolutions qui s'en sont suivies concordent à la vision et aux actions envisagées par le président national.
Je suis ce militant qui sort plus convaincu de ce que ses camarades et lui ont enfin compris que la politique de rigueur et de moralisation prônée par son président national s'avèrent plus que jamais, incontournables pour son bien être, la démocratie, la liberté, et le développement, et qu'ils n'ont plus de choix que d'y adhérer parce que personne ne pourra se considérer comme étant au dessus de la loi.
Je suis un militant qui s'engage à prêcher d'avantage par le bon exemple pour l'adhésion du plus grand nombre à la politique du renouveau et des grandes ambitions puis des grandes réalisations. Je suis ce militant fier du modèle de son chef, le camarade Paul Biya (avec sa franchise, son humilité habituelle, sa sérénité, et qui craint le Dieu d'Abraham, d'ISaac et de Jacob) qui a toujours fait un bilan sans complaisance de ses actions, privilégiant la dénonciation de ce qui n'a pas marché, au risque de choquer les vendeurs d'illusions, voir de prêter le flanc a ses adversaires, le tout ayant pour résultante l'adoptions des résolutions suivi de gestion participative.

Que dites-vous du déroulement des travaux de votre troisième congrès ordinaire dont les textes restent incomplets?
Les appréciations que je fais des travaux du 3e congres du Rdpc sont ceux du dépassement, ceux de la maturité, et ceux d'une ferme volonté à passer des grandes ambitions aux grandes réalisations. Dépassement parce que le Rdpc est un parti camerounais et donc, d'un pays d'Afrique sud saharienne; et l'on sait combien il est difficile au parti au pouvoir dans cette partie du continent de s'opposer aux anciens colons: Or nous avons pu dire clairement que nous ne voulons plus de l'ingérence dans nos affaires. Ceci est donc une preuve de dépassement. Ce que nous étions hier, nous ne le sommes plus aujourd'hui; nous sommes capables clairement d'exprimer notre volonté aujourd'hui. Ceci qui n'était pas facile avant.
Maturité parce que, ce que nous ne faisions pas avant, au sein de notre parti, nous avons été capables de le faire, lors de ce congrès. Je fais allusion ici à la multiplicité des candidatures à la présidence de notre parti. La détermination et la capacité de passer des grandes ambitions aux grandes réalisations, tout simplement parce que notre président national a pris le ferme engagement de transformer le Cameroun en un vaste chantier dès le mois de janvier 2012. Il en a les moyens.

Dans son propos d'ouverture faisant office de discours de politique générale, le président national du Rdpc, et candidat à sa propre succession à la tête de l'Etat du Cameroun a promis le lancement effectif des différents des projets structurants annoncés depuis des années. Quelle analyse cette perspective vous inspire?
Tout simplement la volonté du président national du Rdpc, président de la République et chef de l'Etat de concrétiser ou alors de passer à la phase de concrétisation de toutes les grandes ambitions qu'il a eues pour la construction de notre cher et beau pays. Le chef de l'Etat veut par là, prouver au Camerounais et au monde entier, que le Cameroun se porte déjà bien; qu'il a retrouvé une santé financière; preuve que la crise économique est définitivement vaincue.

Ne s'agirait-il pas de promesses de campagne comme la Ring Road du Nord-Ouest, la zone franche industrielle de Douala à l'époque ou plus proche de nous, différents axes routiers?
Non il ne s'agit pas de promesses de campagne. Il s'agit effectivement d'une annonce à tous les Camerounais de la réalisation et la poursuite des réalisations de tous ces projets car n'oublions pas que certains d'entre eux ont déjà commencé par exemple la construction du port en eaux profondes de Kribi par ailleurs, les tracés de différents axes routiers dans le Sud et leurs topographie ont déjà effectivement commencé. Il ne s'agit donc pas de vaines promesses. Mais plutôt d'une information sur les projets dont la plupart ont déjà commencé. Le reste devant suivre.
Contrairement a l'argument péjoratif que vous faites des promesses de la précédente campagne du Ring road du Nord-Ouest et de la zone franche industrielle, l'Etat à privilégie les points francs et la Ring road a été réalisée en phase; mieux encore, le Nord-Ouest bénéficie d'immenses projets d'infrastructures, d'énergie, dont certain ont déjà démarré.

En tant que opérateur économique, quelle pourrait être l'incidence de tels projets sur la relance économique sachant que le Cameroun manque cruellement d'infrastructures routières, souffre d'un déficit énergétique et cherche vainement sa voie dans la mise en place d'un tissu industriel?
L'incidence de tels projets, naturellement, va être le développement de toutes les localités concernées, et, par la suite, la poursuite du développement du Cameroun tout entier. Développement des localités concernées parce que ces projets vont être générateurs d'emplois pour tous les résidents des zones concernées.
Comme vous le savez, les infrastructures routières et l'énergie facilitent le développement de l'agriculture, de l'élevage et de l'industrialisation des zones concernées, et par ricochet le Cameroun.
Par ailleurs, il est clair que les revenus tirés de ce développement vont permettre l'amélioration du bien être des concernés et facilitera la scolarisation des enfants de cette localité et la stabilisation des populations qui ne vivront plus la contrainte de l'exode rurale.

Que dites-vous de l'insécurité judiciaire qui entoure les affaires au Cameroun et dont se méfient de nombreux investisseurs?
Je ne pense pas qu'il existe d'insécurité judiciaire dans notre pays. Certains investisseurs, dans certains cas, veulent investir sans s'être entourés de conseils juridiques compétents; ne vérifient pas la moralité de leurs partenaires; leur font confiances aveuglement ou pensent naïvement que ces derniers sont des idiots, alors qu'ils savent qu'un adage dit que la confiance n'exclut pas la méfiance. C'est donc du fait des pré considérations qui amènent certains investisseurs étrangers à être surpris dans les affaires. Il en est au demeurant de l'investisseur Camerounais qui croit que son partenaire blanc est blanc comme neige. C'est pour dire que la faute n'est pas forcément attribuable à notre justice mais plutôt à la négligence et la naïveté de certains investisseurs.
Par contre, l'aboutissement des procédures devant les tribunaux s'avère lente et lourde. Cette situation émane en grande partie, en zone francophone, de son système juridique aujourd'hui reformé; des magistrats et autres personnels du corps judiciaire. Ceci exige des recyclages et le renouvellement du personnel judiciaire. Par ailleurs l'émergence, la multiplication et spécialisation des tribunaux sécurisent de plus en plus les justiciables.

Pourtant la machine administrative reste globalement lourde. Les tribunaux administratifs pourraient-ils être la solution?
Je suis convaincu que dès l'avènement futur des tribunaux administratifs dans les régions, le laxisme et la corruption seront mieux combattus. Une équipe de magistrats de haut vol est en recyclage à cet effet. La justice qui sera plus juste et diligente, est le gage de la bonne gouvernance, et par ricochet, l'attrait pour les investisseurs de même que la sérénité des citoyens.

L'élection présidentielle à venir, est l'une des étapes attendues de la vie publique au Cameroun qu'on dit bloqué. Etes-vous de cet avis?
Non; la vie publique n'est pas bloquée au Cameroun. Les services publics marchent; le privé marche; le secteur des bayam sellam est en activité; les établissements scolaires, jardins d'enfants et autres institutions du supérieure fonctionnent bien: Il n'y a qu'à voir le succès de la récente rentrée scolaire 2011-2012. Tout se passe bien. La preuve tangible qu'il n'y a pas de blocage c'est qu'il n'y a pas de grèves.
Par contre, pendant la période électoral, bon nombre de ministres et autres cadres supérieur de l'administration vont être en campagne, mais cela ne va pas empêcher le bon fonctionnement des services public car, toutes les dispositions sont prises pour cela; un personnel chargé d'expédier les affaires courantes va être mis en place comme lors des précédentes élections. On pourrait peut être parlé d'un ralentissement mais non d'un blocage. Ceci n'est pas propre au Cameroun mais à tous les pays démocratiques.
Lors de la période post électorale les cadres de la fonction publique qui étaient en campagne seront déjà de retour pour reprendre du service. Je ne vois donc nullement un blocage à l'horizon.

Que faut-il au terme du processus pour que la vie reprenne dans tous les secteurs de la vie nationale?
Au terme du processus électoral il faudrait dans un premier temps que la paix soit préservée sur toute l'étendue du pays. Pour cela il faudra ne pas accepter l'ingérence dans nos affaires. Elecam devra avoir aussi bien joué son rôle qui est de mener à bien le processus électoral dans notre pays, ceci afin de ne pas créer des mécontentements et des soulèvements; je compte aussi sur la maturité et le fair-play habituel des Camerounais.
Fort de tout ce qui précède, et dont je suis convaincu de l'application, chaque Camerounais sera fier de savoir que l'opinion internationale confirme que «le Cameroun c'est le Cameroun ». Que l'Afrique en miniature est bâtie sur du roc, et que le pays mérite la confiance de tous, à l'intérieur et à l'extérieur de notre nation.


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