genre: épouvante, horreur
année: 1958
durée: 1h15
l'histoire: Professeur d'université, Donald Blake vient de recevoir un coelacanthe, un poisson n'ayant pas subi d'évolution depuis des millions d'années. Le sujet intrigue le scientifique. Mais l'arrivée du monstre aquatique est suivie d'incidents plus graves.
la critique d'Alice In Oliver:
Pour ceux qui n'auraient pas encore la chance de connaître Jack Arnold, ce réalisateur a signé quelques petites merveilles.
Au hasard, on citera l'étrange créature du lac noir, l'homme qui rétrécit, It came from outer space ou encore Tarantula.
Toutefois, la filmographie de Jack Arnold n'est pas exempt de défauts. Monster on the Campus fait partie des rares nanars du cinéaste.
Après, il serait dommage de bouder ce film d'épouvante de 1958. Pourquoi ? Parce que Monster on the Campus est un mauvais film d'horreur sympathique.
Même en petite forme, Jack Arnold propose toujours des idées intéressantes dans ses films. C'est encore le cas dans cette production fauchée.
Un professeur, Donald Blakke, a réussi à trouver un poisson datant de la Préhistoire. L'animal n'a pas subi les modifications et l'évolution naturelle de l'espèce.
Mais ses expériences le conduisent à vouloir dépasser et maîtriser dame nature, et finalement à devenir un apprenti-sorcier.
Lui aussi devient également un monstre, une sorte de primate, l'homme retournant ici à sa nature profonde et animale: l'australopithèque.
Les maquillages prêtent évidemment à sourire et on pourra citer quelques séquences absurdes, comme ce moustique d'un mètre de long qui vient attaquer le scientifique et sa petite équipe. Mais les intentions sont là et on sent que Jack Arnold y croit. Après, Monster on the Campus plaira surtout aux amateurs du cinéma bis ou encore aux fans invétérés du réalisateur.
Ma note principale sera donc généreuse.
Note: 10/20
Note nanardeuse: 14.5/20