CHUUTT ! and just listen ! une nouvelle idée… un rendez-vous bimensuel, publié le dimanche par Alyster_972 pour s’ouvrir à une autre musicalité ! Grand fan d’instrumental, le but est de partager, avec vous, cette passion. Car quoi de plus beau et de plus prenant qu’un bel instrumental ?
Alors vivons la MUSIQUE autrement…!
Bonjour chers KayReaders…!
Pas trop dure la rentrée 2011-2012 ! Personnellement cela fait déjà presque un bon mois que j’ai repris, mais rien n’arrêtera mon envie de vous faire partager ma passion pour ce qu’il y a de plus beau en musique… Bien loin de fausses notes live de certaines ou encore du recyclage interminable de certains…
Et pour notre 12ème rendez-vous, je propose carrément un retour aux sources, oui, rien que ça !
J’ai longtemps hésité à proposer un article sur la musique classique, LA VRAIE ! Souvent elle peut paraître réservée aux “vieux” ou alors aux amateurs, voire perçue comme la musique d’un autre temps… Mais pourtant il existe certains airs (plus ou moins connus) qui méritent vraiment d’être entendus !
J’ai choisi uniquement deux morceaux… et le choix n’a pas été facile avec tout ce qu’il y a comme possibilités. Mais j’ai opté pour des mélodies vraiment superbes et abordables à l’oreille la moins exercée. So ? Chuutt, and just listen…
Le Canon Pachelbel en Re major
6min21 de douceur…! Certains l’auront entendu lors de mariages, car souvent il s’agit de la dernière musique à la sortie des heureux mariés !
Quelle pièce magnifique n’est-ce pas ? Le violon y prend ici toute sa dimension, car toute la famille de cet instrument à cordes frottées est présente.
Le morceau est complètement construit en crescendo… Une mélodie avec un violon seul et au fur et à mesure les autres se surajoutent en gardant tout d’abord l’air de base puis en jouant des variations.
Les cordes les plus graves restent en fond, sans changer vraiment de mélodie contrairement aux aiguës qui sans trop forcer s’envolent dans une symphonie céleste.
Tout reste cependant bien cadré, et c’est une des particularités de la musique classique ! Il n’y a pas de place pour la fantaisie ou l’improvisation. Chacun des instruments arrive au bon moment avec l’intonation et la note qui lui sont attribuées, comme s’il s’agissait de sa destinée !
Mais au final quelle merveille qu’est ce morceau… ma partie préférée commence à 2min02. Quand une partie des violons “se permet” quand même, tout en gardant la mélodie principale, mais en séquençant les notes, de jouer d’une magnifique variation. En prêtant bien l’oreille on remarque facilement qu’il ne s’agit en fait que d’une autre façon de jouer cette mélodie principale (et d’ailleurs le reste des violons est là pour nous la rappeler). Je vous l’ai dit, pas de fantaisie ici !
La fin, quand a elle, qui s’étend sur plusieurs mesures, ne nous prend pas par surprise. On sent clairement l’évolution de la mélodie avec un jeu commun des tous les violons ensemble qui finissent par s’accorder sur la même mélodie et pour un final sur la même note !
Juste pour les plus motivés je vous propose d’écouter une version piano un peu revisitée de ce canon (dédicace @Sand):
La Moldau de SMENATA
Une autre pièce de classique tout aussi connue et tout aussi belle.
Pour la petite histoire, SMENATA a ici retranscrit en musique le voyage de l’eau d’une rivière: la Moldau.
On sent ici toute la force de la musique classique… pas besoin de vous avoir donné cet indice pour ressentir cette incarnation véritable en eau vive de la mélodie des violons. Violon toujours et encore à l’honneur dans ces grandes pièces classiques !
La mélodie commence de façon très aérienne grâce au travail des flûtes, on reconnait aisément le petit ruisseau, qui au fur et à mesure grandit, passant de roche en roche, de chute en chute, caressant quelques plantes et éclaboussant quelques animaux ! Au final, c’est en torrent musical de violons qu’il nous conduit de plus en plus loin, se calme quelques instants pour se jeter à 2min50 dans une cascade mélodique ! A noter un petit tintement de triangle qui vient marquer de temps en temps le pas.
Puis doucement, dans le lit d’un fleuve, on rejoint doucement et paisiblement l’embouchure…
J’ai choisi cette vidéo YouTube amateur car je trouve qu’elle facilite clairement la compréhension de cette musique en montrant plus ou moins bien l’évolution de la mélodie et en clair ce qu’a voulu retranscrire Smenata dans son œuvre.
Merci @Rémy qui m’a permis de retrouver après plusieurs années de recherche ce superbe morceau.
Pas de focus artiste cette semaine… Je pense que la revue est déjà bien assez dense pour aujourd’hui ! Mais évidemment on se retrouve dans deux semaines pour une prochaine découverte tout en instrumental !
En attendant je reste dans l’attente de lire vos commentaires ; )
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