2012, les élections, le début d'un nouveau monde, note 2

La mise en perspective par l'Histoire permet de révéler les conditions de la construction du Présent, ses causes structurelles et conditionnées. Des générations encore vivantes ont connu le froid et la faim, les plus jeunes vivent dans un monde d'abondance, surabondance. Dans les pays "riches" dont la France fait partie, le principal souci n'est pas l'absence de nourriture mais "la malbouffe" et ses effets. Mais la malbouffe n'est pas une alimentation digne de ce nom, et elle constitue un problème aussi grave que le fait que tant de citoyens et notamment de jeunes aient encore chaque jour faim dans nos pays riches. Et pour celles et ceux qui n'ont plus de toit, la faim et la soif sont un souci quotidien primordial, la condition d'une survie. Ceux-là, pour la plupart, ne voteront pas l'année prochaine, et néanmoins, pour les vrais responsables politiques dignes de ce nom, il n'y a pas moins populiste que de se soucier de ceux-ci. La privatisation de toutes les sources d'alimentation oblige chaque citoyen à être capable de rémunérer un achat. Un niveau suffisant de revenus est donc indispensable, et les "minima sociaux" sont en France bien en dessous de ce qu'il est nécessaire pour vivre correctement. Malgré tout, des élus sensibles à la bile frontiste ont voulu au printemps mettre en cause "assistanat" et "assistés" alors que les plus modestes en France sont, mal logés, mal nourris, mal habillés, etc. Pour celles et ceux qui ne peuvent se résoudre à soutenir un légitime assistanat à celles et ceux que le pays a été incapable de proposer des perspective de travail et de vie, il y a donc cette obligation : ne plus être incapable de créer de la croissance, des créations d'emplois. Les sortants ont démontré leur nullité dans le domaine. La question est donc : qui et comment est capable d'apporter au pays un tel bienfait, la création d'emplois ?