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2012, les élections, le début d'un nouveau monde, note 1

Publié le 25 septembre 2011 par Jcgrellety

Lorsqu'il s'agit de la vie, il y a les fatigués, et les autres. Les efforts, du travail, des constructions collectives, de la vie civique, les provoquent nécessairement, et parfois, malgré tout ce qui a été accompli auparavant par d'autres, la lassitude peut traverser et dominer les "héritiers". Dans la France actuelle, les causes de ces fatigues, morales, physiques, sont nombreuses, ont augmenté en quatre ans, comme les négativités - chômage, dette, contradiction totale entre les discours et les actes (discours permanent sur "les réformes", absence totale de réforme de cette 5ème République si monarchique et statique). Et le cadre international est médiatiquement anxiogène. Médiatiquement, car les principaux indicateurs sont au beau fixe : progrès de la démocratie dans le monde, paix internationale toujours plus étendue, peuples de plus en plus instruits et sensibles, mais les médias jouent sur les émotions, et la plus facile et la principale émotion, individuelle et collective, la peur, advient aisément pour tout ou rien. Même Hollywood a contribué à internationaliser la croyance manichéenne et chrétienne, "l'Apocalypse", avec "2012", le calendrier Maya, etc, malgré les évidences de la raison. L'alliance de la fatigue et de la stupidité peut favoriser un statu quo pourtant largement analysée et expliquée depuis longtemps par certains qui, les premiers, ont crée et vécu dans les "démocraties", par un Socrate et un Platon, notamment, dans "la République", "Politeia", ont mis en cause la dérive physique, mécanique, de l'aristocratie vers l'oligarchie, de l'oligarchie vers la ploutocratie, et de celle-ci vers la tyrannie. Aujourd'hui, la "République", en effet irréprochable dans son essence, dans ses principes, mais trahie et accumulant tellement de reproches contre ceux qui s'en servent pour la desservir, accumule affaire sur affaire, comme au temps des Thermidoriens. Les progrès, internationaux, civiques, sont évidents, les stagnations et les régressions le sont, hélas, aussi. La première nécessité est donc de faire le point sur le Présent. Où sommes-nous, où en sommes-nous de la vie humaine, individuellement et collectivement, nationalement, internationalement, anthropologiquement ?


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