Grand admirateur de Amin MAALOUF, que j’ai évoqué à plusieurs reprises dans cet espace, ici et ici, là et encore là, je dois reconnaitre que j’ai été déçu par son roman “LE PREMIER SIECLE APRES BEATRICE” paru chez Grasset en 1992 et réédité en “Livres de poche” en avril 2011.
Habitué à suivre avec ravissement Amin Maalouf dans ses pérégrinations à travers l’histoire de “l’orient compliqué”, j’ai eu toutes les peines à croire à la trame poussive et laborieuse de ce roman “contemporain”.
Je n’ai pas du tout accroché à ce récit présenté en 4ème de couverture comme “un roman d’anticipation nourri de toutes les peurs du présent” selon Alain Jacob de LE MONDE ou comme “un livre passionnant qui passe de la légèreté au drame” suivant Josette ALIA, du NOUVEL OBSERVATEUR! C’est à se demander si ces journalistes ont lu l’opus de Maalouf ou qu’ils se sont contentés de la fiche de présentation de l’éditeur.
Pour ma part, je suis resté hermétique aux charmes supposés de ce roman et j’en suis navré! Amin Malouf est bien plus à l’aise quand il travaille sur les archives historiques qu’il a l’art exquis de transformer en roman historique ou en histoire romancée. Le présent et l’avenir ne semblent lui réussir.
La page de couverture du roman constitue par ailleurs une espèce de petite arnaque : pourquoi donc avoir choisi un détail d’un tableau de Sandro BOTTICELI, le célébrissime “Allégorie du printemps” peint en 1478. Signe de la nostalgie de Maalouf de ne avoir écrit un roman historique?
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 02 octobre à 00:07
Tout à fait d'accord avec vous.. "Le siecle après Béatrice" est le seul livre de Maalouf que je n'ai pas apprécié..
Assez ennuyeux, et sur le fond assez douteux.. Mais on lui pardonne, il en a écrit tant d'autres merveilleux!