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La vie est brève et le désir sans fin de Patrick Lapeyre

Par Mango
La vie est brève et le désir sans fin de Patrick LapeyreVoilà le type même des livres que je n’aime pas : prétentieux, ambitieux et ennuyeux mais primé, encensé, catalogué comme étant de  grande qualité.
 Les personnages me sont antipathiques.  Ils aiment une femme qui n’est là que quand elle le veut bien et ils s’en contentent préférant l’attendre ou dénier la réalité. Ils sont sans colonne vertébrale, mollassons, masochistes,  elle est absente et fatale, chacun peut l’imaginer à sa façon. Elle veut surtout de l’argent et de la liberté.
J’ai lu la plupart des articles qui en parlent, dithyrambiques à la suite de l’attribution du prix Femina 2010.
Qui le compare à Sénèque, d’autres plus modestement à Jules et Jim, mais du moins, ce dernier livre ne m'est pas tombé des mains, lui.
Désolée, vraiment mais j'ai totalement raté  "cet écrivain rare".
Seuls ont osé dire que cette lecture les a ennuyés, des blogueurs  peut-être  comme moi  plus sincères qu’inspirés évidemment.
Que dire d’un livre que l’on trouve insipide alors même qu’il vient de recevoir un Prix et qu’il est encensé par la presse unanime sinon qu'on  se sent  deux fois plus déçue justement?
Voilà bien longtemps que je me méfie de ce genre d’articles toujours si admiratifs. Je n’aime pas toutes ces fumées d’encens qui finissent par m’écœurer tant je ne reconnais pas le livre que je viens de lire. J'aurais été heureuse si j'avais pu  trouver de réels moments d'émotion dans ce roman. Je n’y ai trouvé qu'une déception de plus qui me rejette toujours davantage vers la littérature étrangère.
Je renonce même à en raconter l'intrigue tant je désire quitter le souvenir de ce livre au plus vite. Je laisse ce soin à mes co-lectrices puisque c'était une lecture commune faite avec Val   dont je ne connais pas encore l' avis et Tiphanie qui a été également déçue ainsi d'ailleurs que Nina et peut-être d'autres encore.
En revanche, si vous trouvez que je suis trop dure, lisez  les éloges  de presse, tous pleins d'admiration et de ferveur. On les trouve réunis chez P.O.L., l'éditeur.
La vie est brève et le désir sans fin de Patrick Lapeyre (P.O.L., 2010, 348 p.)

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