Avec cette coupe de cheveu on le croirait plutôt des années fin 1800 début 1900 que des années 2000 :).... Bref, ce jeune homme du nom de Marien Defalvard aurait écrit ce premier livre chez sa mère, à Orléans, puis l'aurait envoyé, par la poste, à une maison d'édition tout de suite séduite par le manuscrit. En effet, chez Grasset, lorsqu'ils ont reçu ce volumineux manuscrit, la prose romantique et précieuse faisant penser à un autre auteur de la fin du 19éme siècle ( Radiguet, premier roman à 17 ans ) les a de suite convaincus. Pourtant, quand ils ont pris contact avec l'auteur, ils s'attendaient à voir quelqu'un de plus âgé, puisque le roman retrace la vie d'un vieux monsieur retraçant son enfance et sa vie passée d'aristocrate. Mais voilà qu'un jeune homme est à l'origine de ce récit : étonnant ! L'éditeur l'aide alors à concentrer son œuvre pour en faire un ouvrage de 370 pages. Du temps qu'on existait, est donc l’œuvre finale parut aux éditions Grasset.
Voici ce qu'on peut lire sur ce jeune homme au NouvelObs :
19 ans, Defalvard? On l'imagine portant une lavallière proustienne et rédigeant à la plume, dans sa gentilhommière, des romans décadents. Celui-ci est stupéfiant de maturité, d'arrogance, de désespérance, d'audace. Même ses défauts (dont une profusion de néologismes) ajoutent à ses qualités. Ce premier livre, où les desserts occupent une place de choix, est un gâteau trop riche d'où déborde un talent fou, crémeux, irrépressible. Il paraîtra fin août. Et nous en reparlerons!
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