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Lettre à nos amis des Etats-Unis, note 1

Publié le 02 octobre 2011 par Jcgrellety

Introduction : Pendant un an, jusqu'aux élections de novembre 2012, le citoyen d'un pays et d'une Europe qui ne sont pas encore libérés des filets du féodalisme va s'adresser aux enfants de ces "immigrés" qui ont fui ce continent si dangereux, l'Europe, pour tenter de construire un monde "libre" - et qui ont échoué. Car à l'instar de bien d'autres citoyens à travers le monde et même des citoyens américains, je ne lie plus Etats-Unis et liberté, bien au contraire. Non que, à l'instar de vos miliciens, il s'agisse pour moi de mettre en cause seulement et uniquement l'Etat fédéral américain, en effet si militarisé qu'il en devient toujours plus effrayant, car c'est le cadre général de vos vies qui prouve que, hélas, le rêve de vos aïeuls est devenu un cauchemar et que nous Européens, toujours soumis aux puissances féodales, nous ne pouvons même plus avoir l'espoir en traversant l'Atlantique de trouver un monde libre et une vie meilleure. Et c'est au moment même où tant de pays se libèrent de dictateurs sanguinaires et d'un Etat criminel, au moment où "la démocratie" progresse si puissamment dans le monde, qu'il faut écrire et reconnaître que nos pays longtemps identifiés aux "démocraties"-mères et principielles sont devenus invivables, irrespirables, parce que des pouvoirs alliés, la finance, les techniques, les armées, des polices, ont construit un régime global coercitif qui étouffe les citoyens, en faisant d'eux à nouveau des "esclaves". En ces jours, quelques uns d'entre vous manifestent pacifiquement mais fortement, pour dénoncer les libertés de ce monde de la finance, et en quelques heures, vous voilà déjà arrêtés. Ce que l'Etat fédéral américain dénonce dans certains pays étrangers, il vous l'impose au sein de votre propre pays, au nom de "la liberté de circulation". C'est que, quand il s'agit de la circulation de la "liberté de circulation" des affairistes, des agents qui représentent la loi, des marchandises, l'Etat ne plaisante pas, alors qu'il entend exercer la meilleure surveillance contre la "liberté de circulation" des "terroristes". Citoyens libres, vous voulez utiliser l'espace public pour manifester, parler, et l'Etat américain vous répond par la prison. C'est la conséquence de cette privatisation de l'espace dont votre pays et votre régime politique se sont faits les chantres depuis des décennies, "au nom de la liberté", alors que la privatisation de l'espace conduit à la disparition des libertés publiques, du partage de ce qui nous est commun. Vos aïeuls ont fui l'Europe-prison des aristocraties : ouvrez les yeux, les Etats-Unis sont devenus la plus grande des prisons, l'Etat policier par "excellence". 


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