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Conan Le Destructeur

Publié le 02 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique, heroic fantasy
Année: 1983
durée: 1h40

l'histoire: Conan se voit confier par la maléfique reine Taramis la mission d'escorter la princesse Jehnna, chargée d'aller voler la corne de Dagoth. En récompense: le retour à la vie de Valéria, la femme qu'il aimait.

la critique d'Alice In Oliver:

On ne cessera jamais de le dire et de le répéter: porter une suite à une première aventure culte et dantesque reste un exercice périlleux.
S'attaquer à la suite de Conan le Barbare, réalisé par John Millius, s'annonçait particulièrement difficile et risqué.
Certes, le premier film de John Millius a marqué les esprits et a rapporté du pognon à Hollywood.

Toutefois, la tonalité sombre du premier chapitre n'est pas du goût du producteur Dino de Laurentis. Il profite donc de l'absence de John Millius pour trouver un nouveau réalisateur. C'est donc Richard Fleischer qui est désigné pour signer la suite des aventures de Conan, soit Conan Le Destructeur.
Richard Fleischer doit donc réaliser une suite de commande qui réponde aux exigences de la machine Hollywood.

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En résumé, vous pouvez oublier le côté bestial et barbare du premier épisode, le but étant ici de refourguer une aventure fantastique, bourrée d'actions, voire de séquences un peu comiques.
Vous l'avez donc compris: Conan le Destructeur est largement inférieur à son prédécesseur. Pire encore, on peut évoquer un véritable nanar en puissance.

Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les combats, incroyablement propres et sans aucune giclée de sang.
Certes, on verra bien une ou deux têtes voler, mais dans l'ensemble, les séquences de bataille sont tristes à se rouler par terre ! Quant à Arnold Schwarzenegger, l'acteur a signé pour plusieurs films.
Peu motivé à l'idée de jouer dans une suite aussi vaine que stérile, le bodybuilder autrichien cachetonne.

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Sincèrement, Schwarzy délivre une bien piètre prestation. Pour cela, je renvoie à la scène où l'acteur joue le Conan bourré !
Un grand moment de solitude ! Même chose pour les autres personnages. Mention spéciale à Olivia d'Abo dans le rôle de la princesse Jennah, sorte de caricature blondasse qui n'a jamais connu l'homme, et qui tombe évidemment amoureuse de Conan. Ce qui nous vaudra quelques dialogues gratinés.

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Au niveau des effets spéciaux, Conan le Destructeur ressemble à une grosse série B assez vulgaire, kitsch et en carton-pâte.
C'est à peine si on ne voit pas le caoutchouc et le polystyrène... Bref, inutile de comparer Conan le Destructeur à son modèle.
Peu concerné par cette suite, Richard Fleischer démolit le personnage dans les règles.

Note: 04/20 (et c'est sympa !)
Note nanardeuse: 15/20


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