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Real Steel

Par Wherethemoviesare

Real Steel, réalisé par Shawn Levy, avec Hugh Jackman, Evangeline Lilly, Dakota Goyo, Kevin Durand… sortie cinéma 19/10/2011

Real Steel

Au compteur de Shawn Levy : Treize à la douzaine, La Nuit au musée, La Nuit au musée 2, Crazy Night… Autant dire que le réalisateur est spécialiste du divertissement populaire sur écran géant. Avec Real Steel, il conserve sa ligne directrice et propose une distribution Disney honorable, pleine de bonnes intentions et de bons sentiments pour que, très conventionnellement, tout le monde y trouve un peu de quoi se sustenter.

Omettons les personnages légers et la faiblesse de leurs interactions, omettons la longueur indécente, le manque total de surprise, l’intérêt mineur de tout ce qui entoure la trame principale, reste une idée fun et, disons le comme ça, maigrement exploitée : les combats de robots sur le ring ! Dans Real Steel, ces duels ont remplacé les vrais combats de boxe pour satisfaire l’envie de violence exacerbée des humains. Hugh Jackman interprète un ancien boxeur gentiment macho et borné qui essaie d’en vivre non sans peine, jusqu’au jour où le môme qu’il avait abandonné à la naissance il y a onze ans se retrouve dans ses pattes. Évidemment le duo va fonctionner petit à petit et ils vont chacun réussir à rendre la vie de l’autre meilleure en entraînant un robot au combat.

Real Steel

En fait, le concept n’est pas si mal quand on y réfléchit. Et ce qu’il y a de mieux réussi dans le film, ce sont  ces fameux robots ultra-réalistes (conçus par Weta, la société à l’origine des créatures d’Avatar ou de La Planète des singes : les origines). Le reste est trop lisse, trop téléphoné pour vraiment être retenu. J’aurais aimé, par exemple, que soit accentué le côté « entraînement » du robot Atom, que le personnage de Charlie (Hugh Jackman) le pousse à apprendre de vraies techniques de boxeurs reconnaissables sur le ring, plutôt que de se contenter des mouvements de surface. J’aurais également apprécié une relation plus travaillée et moins aisée entre le père et le fils, bien qu’ici le côté « facile » permet quelques situations amusantes. Et surtout j’aurais aimé une réalisation plus poussée pendant les combats, que l’on se sente au cœur de l’action, que l’huile et les boulons volent, que le côté brute des machines explose un peu plus. Lorsque l’on sait que Real Steel est l’adaptation d’une nouvelle plus sombre de Richard Matheson, on se dit qu’il est dommage que les studios Disney aient voulu aplatir à ce point la personnalité d’une telle idée de départ. Le résultat n’est pas détestable, mais c’est le but, aucune prise de risque.

Au final, Real Steel est un autre de ces divertissements parfait pour le box office, en dessous d’un I-Robot, au dessus d’un Transformers (pour rester chez les robots), mais plus accessible, avec un acteur emblématique, une jolie poupée inutile aux traits gracieux (Evangeline Lilly) et une conduite discutable mais regardable.

En bonus, le film s’ouvre sur la chanson « All My Days » d’Alexi Murdoch, le compositeur de la BO d’Away we go.

5,5/10

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