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Le Festival du Cinéma Fantastique à Sitges

Publié le 03 octobre 2011 par Cardigan @onlyapartmentsF

Le cinéma nous prévient de l’avenir des choses. Par une mise en scène adéquate on peut trouver le chemin exact vers une connaissance profonde ou légère, depuis les cadrages et les propositions du texte de l’écran, on y trouve des moyens de distraction de masses comme celui-ci mais aussi qui bien sûr s’est spécialisé sur les minorités de consommation, les manières de voir le monde au-delà de la vue, les formes de comprendre la réalité au-delà des sens, et les combinaisons de réalités, de voyages, de transportes uniques qui, ne cessent pas d’être liés par la réalité quotidienne qui nous imbibe. Souvent le genre fantastique retombe sur le réel, éventuellement, se limite à lui depuis une perspective qu’il nous fait apercevoir, par ces expériences étranges et toujours un pas derrière ou sur la réalité. Il suffit de penser aux romans comme ceux de Jules Verne dans lesquels une bonne partie des inventions de la modernité ont été prédites, les voyages dans l’espace et sur la Lune, les découvertes, etc…

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Le  fantastique fait partie de la culture depuis l’origine des temps probablement, quand le mythe était fondamental pour la compréhension du monde, et l’origine de toutes les choses. Depuis les mythes on comprenait la création et aussi la destruction du monde. C’est à travers de ces récits que l’homme comprenait son environnement et donnait un sens supérieur à son existence,  mais si réduite aussi par mort, disposée à passer de n’importe quel côté à n’importe quel moment.

Considérons un film comme Matrix par exemple, dans lequel se fait une si claire allusion à l’univers des réseaux sociaux et du maniement de l’Internet comme une source de connaissances et de délivrance. Il est improbable que les machines règnent sur le monde, bien que cela soit aussi très probable. L’intelligence artificielle continue à évoluer alors que la nôtre s’effondre ou s’apaise ou cesse d’être en bonne harmonie Il manque encore de nombreuses années pour que tous nos ordinateurs se rebellent contre nous. Cependant, Matrix joue avec différents niveaux de fiction depuis le réseau, ses usages et ses utilisateurs, et donc le sujet du récit n’est pas de rêvasser sur Zion ou la fin de l’univers, mais de la fiction possible, en temps réel, généré par Internet, et que ces usages de fiction s’appliquent dans des opérations basiques comme les tchats, la photographie ou la configuration d’un profil.

Le raisonnement visuel des réseaux sociaux, nous dirige ainsi à une sorte de trame parallèle du réel dans lequel nous pouvons prévenir, parfois, que quelque chose nous échappe des mains ou que le plus proche et adroit n’est pas nécessairement le réel. Le cinéma du genre  fantastique tel, n’est pas seulement une distraction, sinon qu’il met en doute les frontières du réel, les éloigne, et met sur la table les sujets qui vont au-delà d’une narration qui est au-delà du factuel, mais il nous fait voir plus loin, ici, tant pour nous perturber comme pour nous libérer : de ces obstacles qui par moments, ce monde, en même temps chaque fois moins fantastique, nous démontre être seulement passagères. Pour plus d’information sur ce festival, visitez la page Web suivante : http://sitgesfilmfestival.com/

Alexa Ray Only-apartments Author
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