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Python

Publié le 05 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2000
durée: 1H40

L'histoire: La vie d'un ville de Californie tourne au cauchemar. Des meurtres sont perpétrés par un monstre dévastateur: un python génétiquement modifié. Le Docteur Rudolf, son créateur, en a perdu le contrôle.

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les productions "serpenteuses" (je viens d'inventer le terme) et nanardeuses, Python, réalisé par Richard Clabaugh en 2000, n'a pas à rougir de la comparaison avec Anaconda. La seule différence, et elle est de taille, c'est que Python pourrait se voir comme l'Anaconda du pauvre !
C'est dire la médiocrité des effets spéciaux de cette péloche horrifique, qui n'a rien de spécialement terrifiant.

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D'ailleurs, le film commence de la meilleure des manières puisque la caméra de Richard Clabaugh suit un mec qui fait du VTT dans la ville !
Une séquence grotesque qui essaie de jouer sur les prouesses ratées du sportif de service. Et le serpent géant dans tout ça ?
Et bien, l'animal traîne lamentablement son museau. Pourtant, le crotale mesure plusieurs dizaines de mètres.
Autant dire que la créature est facilement répérable !

Toutefois, ce monstre réalise des miracles puisqu'il arrive à se glisser dans un petit garage comme si de rien n'était...
Ce qui donnera lieu à une séquence de carnage des plus ridicules. Ne parlons même pas des acteurs, unanimement lamentables !
A ce sujet, on retrouve deux figures connues du cinéma bis: Robert Englund et Casper Van Dien.

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Robert Englund joue le scientifique dépassé par sa création diabolique (en l'occurrence, le serpent génétiquement modifié).
Visiblement, Robert Englund a l'air peu concerné par son personnage et cabotine à merveille. Mais que dire de la piètre performance de Casper Van Dien ? Depuis le premier Starship Troopers, les temps sont difficiles, et il faut bien penser à bouffer à la fin du mois. Voilà désormais l'acteur condamné à tourner Python, après avoir sévi dans Shark Attack 2. Encore une fois, la vie est dure...

Cependant, malgré tous ses défauts (réalisation absente, jeu d'acteur pitoyable, effets spéciaux ratés), Python reste un nanar sympathique, le mérite revenant à une série B qui semble avoir conscience de sa médiocrité.
De ce fait, Python se laisse regarder sans déplaisir, à condition de le voir pour ce qu'il est: une bonne vieille bouserie avec un serpent géant et fatigué.

Note: 03.5/20
Note nanardeuse: 16/20


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