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Tim Hecker ‘ Ravedeath, 1972

Publié le 07 octobre 2011 par Heepro Music @heepro

Tim Hecker ‘ Ravedeath, 1972C’est grâce à la sortie de son sixième album depuis le premier sorti en 2001 que j’ai eu le plaisir de découvrir l’univers « experimental » et « ambient » du Canadien Tim Hecker.
Ravedeath, 1972 est resté dans la parfaite et absolue lignée du tout premier opus Haunt Me Haunt Me, Do It Again (on ne peut  être plus explicite et pertinent), c’est-à-dire que le succès critiques est toujours là. Ce qui explique que j’ai fini par, enfin, m’intéresser à un artiste que je ne connaissais pas encore.
À aider à contribuer à ma curiosité une photo de couverture, en noir et blanc, très esthétique à mon goût : oui, il s’agit bien du jet par-dessus le haut d’un immeuble d’un piano !
Et la transition est toute trouvée : le morceau d’ouverture, « The piano drop », lance l’ouvre sur un chemin obscur mais pas glauque, dans une sorte de silence provoqué par le mutisme dû aux longues plages instrumentales.
« In the fog », « No drums », « Hatred of music », « Analog paralysis, 1978 », « Studio suicide, 1980 » et « In the air » sont tout autant de titres parfaitement trouvés, puisqu’ils décrivent à la nuance près l’ambiance développée par Tim Hecker sur son dernier album. Le Canadien n’hésite cependant pas à réitérer les profondeurs atteintes par certains morceaux, qui se voient étayés en deux voire trois volets (« In the fog », « Hatred of music » et « In the air »).
Au fil de l’écoute, vous aurez peut-être l’impression d’écouter une musique qui résonne dans un environnement sonore proche de celui d’une église, et vous ne vous y tromperez pas : le Canadien a en effet été enregistrer les sept compositions (ou, pour être précis, douze pistes au total) en juillet 2010 dans l’église Fríkirkjan, à Reykjavík, en Islande. Un album parfois dérangeant, jamais agressif, écrit durant l’hiver 2010 entre Montréal et Banff, la grande capitale culturelle que l’on connaît et une autre beaucoup plus petite de moins de sept mille habitants.
En plus de l’ordinateur, ce sont bien des instruments traditionnels que l’on entend, que ce soit un orgue, un synthétiseur ou un piano.
L’un des grands disques de cette année 2011, qui malheureusement ne fera pas parler de lui autant qu’il le mérite. Mais, comme pour moi, il ne sera jamais trop tard pour le découvrir.

(in heepro.wordpress.com, le 07/10/2011)


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