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Habemus papam et we need to talk about Kevin

Publié le 09 octobre 2011 par Nathpass
Habemus papam et we need to talk about Kevin
Habemus papam et we need to talk about Kevin
Habemus papam et we need to talk about Kevin Depuis une semaine que j'ai vu ces films, j'ai écrit pas mal de choses sur FB, au fil, que je réécris ici avec la ponctuation.
Habemus papam : à voir et à revoir pour tout autre chose que le cinéma mais aussi pour le cinéma. J'ai l'impression que cet homme Nanni Moretti a une âme à l'écoute des doutes et des êtres, ils filment comme à deux, cet acteur incroyable que Michel Piccoli, en le laissant se découvrir comme individu. Et puis j'ai enfin eu, la suite de mon film auquel je tiens d'un amour absolu : la Messe est finie. De rires et de pleurs, une sorte de double citoyen et artiste. Je me sens dans leurs mains tamis retenue.
Attention c'est avant tout un réalisateur de cinéma, les images les plans sont nets, la lumière sur tous ces visages blancs en énorme majorité....habillés de rouge, on pense à Fellini et à  Melville, ils filment à travers lui et la comédie italienne y est toujours palpable. J'ai ri ce que j'ai ri aussi....
Melville l'auteur de Bartleby, il y a des tunnels, des références mais ce n'est jamais pesant... Le pouvoir personne n'en veut plus et nous sommes tous des fous et des enfants... pris en faute sur les bancs de l'école, jusqu'à ce que l'homme ait une prise de conscience....
Oui les tunnels, je voulais dire qu'ils ne sont pas encore assez longs et vous redonnent comme sens entre l'âme et l'inconscient... je me dis que tous ceux qui aiment le théâtre doivent y courir le théâtre par exemple de Philippe Person. Pour une de ses créations ou j'ai participé à l'écriture et à l'interprétation, en tant que comédienne qui s'appelait AVORTER, nous avions repris un des passages de La messe est finie. Moretti joue le prêtre et apprend que sa sœur veut avorter.
Habemus papam et we need to talk about Kevin
Habemus papam et we need to talk about Kevin Le fils Kevin : interprété par Ezra Miller
Nathalie Feyt  : une beauté vénéneuse
O.S. : Il est magnifique... à se damner
jeudi, à 11:48 · J’aime
O.S. :  Le film est bien ? Tu l'as vu ?
Nathalie Feyt : c'est le film inoubliable dont reparle avec les 2 photos qui précèdent : We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton et John C Reilly
E.B.K. :  J'ai lu le bouquin c’était glaçant
E.B.K. : je ne sais pas, si j'aurais envie de voir les images de ce que j'ai imaginé à la lecture du bouquin... c'est trop dur
Nathalie Feyt : C'est très dur mais si lucide aussi, et tellement bien filmé, construit, interprété que cela ne peut-être qu'un film et peut-être pas. Il pose des questions mais intelligentes. On voit tout à la loupe de la simple monstruosité qu'une mère et un père se refusent à regarder en face car ils sont seuls, si seuls dans cette société, (oui je prononce un mot devenu mal poli) notre époque où l'on croit tout savoir de l'amour des enfants, de ce qu'il faut faire...
Et puis c'est une tragédie, inexorable machinerie mise en marche...L'anti Médée, une Agrippine qui serait faite que de douceur et de fidélité. Et la toute Fin est sublime, la réponse de Kevin, enfin il se pose une question.
Habemus papam et we need to talk about KevinAutre film là avec une actrice américaine Tilda Swinton, aussi étonnante ! film de Lynne Ramsay, "we need to talk about Kevin", si vous ne savez pas ce qu'est la perversité d'un enfant.... Ce n'est pas un film psychologique c'est aussi dans la hauteur de vue cinématographique de Gus von Sant ou de Haneke, et ça vous agrippe aux tripes, ne vous lâche pas... et l'acteur qui fait le mari....John C. Reilly. On se demande à Cannes s'ils ont bien regardé les films....
E.B. : J'avais trouvé le livre terrifiant, bouleversant, traumatisant, incroyable...J'en garde encore des souvenirs...
J'aurais bien aimé pouvoir voir le film car je pense que le choix des acteurs est excellent et je suis d'accord avec vous sur le fait que lors du Festival, ils n'ont pas dû bien regardé le film (prix d'interprétation pour la géniale Tilda Swinton, par exemple ?
N.G. : J'adore Tilda Swinton. Elle m’étonne toujours, n'est jamais là où on l'attend, et chaque fois fascinante. Précision : elle est anglaise (ceci explique peut-être cela...)
Après 2 jours une semaine, le souvenir est intact et les idées comme éclaircies dans le bouillon...
Ces deux films ont deuxl points communs : le suspense.
et le haut vol de l'interprétation et de la réalisation. Ces 2 films c'est Habemus papam & "we need to talk about Kevin", à voir d'urgence.
Quel fouillis de pensées quand la semaine on doit tout faire vite, la présentation s'en ressent sur ce réseau qui vous savez quoi a très mauvaise presse, mais qui a permis aussi et favorisé la Révolution de Jasmin en Tunisie sans trop de morts.

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