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Cults

Publié le 09 octobre 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Album Slideshow Haut

POP - Il est probable que tout ait déjà été écrit par d’autres sur ce disque et que ces quelques lignes n’apporteront rien de nouveau sous le soleil. Si beaucoup se sont enthousiasmés à propos de cet album, d’autres l’on moins appréciés. Nous, on est clairement dans la première catégorie et c’est pour cette raison que l’on n’a pas pu s’empêcher de publier cette chronique.

cultsalbum Cults
Cela faisait depuis avril 2010 et la sortie de leur premier EP qu'on attendait avec impatience la sortie de cet album. Il nous en fallait plus ; on trépignait d’impatience depuis qu’on avait entendu les premières notes de xylophone de "Go Outside". On a donc attendu, pris notre mal en patience et finalement l'interminable souffrance s'est achevée le 7 juin dernier. Mais, le risque lorsqu’on se retrouve dans pareille situation, c'est d’avoir eu des exigences trop élevées et il arrive souvent que le résultat obtenu ne soit pas du tout à la hauteur de nos espérances. Or, dans ce cas précis, ça ne l’a pas été et cela fait depuis la parution de cet opus que l'on ne cesse de se répéter que cela valait vraiment la peine d'attendre. La pop Lo-Fi de ces new-yorkais est ravageuse et correspond en tous points à ce que nous étions en droits d'exiger d’un groupe qui nous avait pareillement mis l’eau à la bouche avec un premier EP.

cultsband4 Cults

Le démarrage sur les chapeaux de roues avec l'énorme "Abducted", et sa composition psychopathe, suivi du précité "Go Outside" auront suffit à nous convaincre. Mais il ne fallait pas uniquement s’en tenir à ces deux singles car dès "You Know What I Mean" une rupture est marquée et un nouveau fil conducteur se dessine. Les titres deviennent moins accessibles délaissant une certaine efficacité mélodique pour une empreinte singulièrement plus retro, un tempo bien marqué aux accents plus aériens. L’écriture simple et noire, décrivant les dérives auxquels peut conduire la solitude ; les excès causés par un mal être permanent et le constat d’impuissance à chercher de veines solutions à ses problèmes ou ses phobies, est en parfait synchronisme avec les compos proposées. Il est désormais évident que Brian Oblivion et Madelin Follin ont bien fait de s'échapper du quotidien estudiantin de la New York University pour nous faire profiter de cette association qui fonctionne à merveille.

Metropop

Cults nous a donc concocté un excellent premier album qui nous aura accompagné tout l’été et qu'il nous tarde de voir « pour de vrai » sur scène. Malheureusement pour ça, il va à nouveau falloir être patient, puisque la prochaine apparition en Suisse du groupe aura lieu le 12 novembre prochain dans le cadre du Metropop et à cette occasion ils partageront l'affiche avec Keren Ann et les Kaiser Chiefs. Et si le résultat de cette attente est similaire à celui obtenu à la sortie de l'album, pas sûr que l'on s'en remette de si tôt. D'ici là, on se contentera de la version enregistrée qui va largement contribuer à notre plaisir.


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