Tarzan

Genre: tarzoonerie disneyenne (expression totalement inventée pour le coup).

Durée: 1h24.

Année: 1999.

L'histoire: Un couple sort indemme, avec leur enfant, d'un naufrage. Ils construisent une maison dans la jungle, mais Sabor, une femelle léopard, les tue sauf l'enfant. Kala, gorille ayant perdue son enfant des mains de Sabor, le retrouve dans la maison et l'élève. L'enfant nommé Tarzan va alors devenir un protecteur pour sa tribu avant la venue d'hommes...

La critique de Borat

Avouons le: de 1997 à maintenant, les studios Disney sont clairement en panne sèche. Entre les bouses (Hercule inévitablement), les moyens (Lilo et Stitch) et les pas mauvais (La princesse et la grenouille), on est loin du prestige d'antan (à part Fantasia 2000, qui est le dernier chef d'oeuvre du studio).
En 1999, Disney réussit à faire mieux que ses 2 précédents films, avec Tarzan de Kevin Lima (qui avait déjà signé le sympathique Dingo et Max) et Chris Buck.
On retrouve en VO Tony Goldwin, Minnie Driver, Glenn Close, Rosie O'Donnell, Lance Henriksen et Wayne Knight.
En VF, le film sera doublé par Emmanuel Jacomy, la soulante Valérie Lemercier, Muriel Robin et Gérard Rinaldi.

J'ai une certaine affection pour ce film, étant donné que Tarzan fut ma première expérience au cinéma. Le film eu d'ailleurs un certain succès.
Tout le monde connaît l'histoire de l'homme-singe, héros d'Edgar Rice Burroughs (dont Andrew Stanton, réalisateur du Monde de Némo et du monumentable Wall-e, et donc Pixar plus générablement; vont adapter les aventures de John Carter of Mars), iconisé par les films avec Johnny Weissmuller et surtout Greystoke avec notre Totof Lambert nationnal.
Oubliez plus ou moins le très beau film de Hugh Hudson, sous peine d'être vraiment déçu par cette libre adaptation de Disney.

Déjà et étonnament, le méchant de l'histoire s'appelle John Clayton. Hors, il s'agit du vrai nom de Tarzan ! Un gros anachronisme donc et de taille.
En dehors de ce détail improbable, le film se tient plutôt bien, en dehors de gags avec des singes souvent pas drôles.
En même temps, Muriel Robin n'est pas réputée pour être une star du rire, bien que certains bobos l'ovationnent; et c'est pareil pour Valérie Lemercier, particulièrement irritante et pénible au bout d'un moment.
Amusant de retrouver les deux interprètes de l'héroïne des Visiteurs dans un même film, bien que ce ne soit que pour le doublage.

Tarzan se révèle donc divertissant, avec des séquences bien foutues, comme l'affrontement entre le Seigneur de la Jungle et le léopard Sabor; ou le final entre les lianes.  Après, cela reste un simple classique et encore, pas irréprochable (grosses lacunes dites plus haut au sujet de l'adaptation notamment; doublage français souvent calamiteux), surestimé quand même (bien que je l'apprécie largement plus qu'un Mulan ou Oliver et compagnie), mais pas mauvais et on passe un bon moment.
Le film est également connu pour l'appui de Phil Collins à la musique. Pas mal, mais ce bon Phil a fait largement mieux.

Un Disney divertissant, mais pas sans défauts.

Note: 13/20

Tarzan - Bande annonce FR
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