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Late Autumn : Errance

Publié le 15 octobre 2011 par Diana
Late Autumn : ErranceFilm original de Lee Man-hee qui a eu droit à plusieurs remake, Late Autumn (2010) est remis au goût du jour par le cinéaste sud-coréen Kim Tae-yong.
Anna (Tang Wei) est une jeune femme d’origine chinoise, emprisonnée aux Etats-Unis pour meurtre. Sept ans après les faits, elle apprend la mort de sa mère. Une autorisation exceptionnelle lui permet d’assister aux funérailles. Sur le chemin en bus, elle fait la connaissance de Hoon (Hyeon Bin), un jeune homme d’origine coréenne qui lui demande de l’argent pour son ticket de transport. Ce dernier lui donne en échange sa montre en attendant de la rembourser…
Late Autumn, c’est un film pour les filles ? Je demande cela parce qu’il y a la présence d’un type, pas vraiment acteur qui se nomme Hyène Pine. Excusez-moi pour la prononciation, j’ai un accent coréen à couper au couteau. Je ne comprends pas trop le choix du réalisateur ainsi que des producteurs sur le casting. Hyène Pine, surtout connu pour les dramas dans lequel il a joué (ou plutôt s’est montré), a été engagé pour valoriser Tang Wei ou bien ? Tang Wei est une actrice merveilleuse. Le monde entier connait son talent. Il n’était donc pas nécessaire d’engager ce pauvre Hyène Pine. Ce dernier avait déjà assez de mal avec son rôle. En même temps lorsqu’on est un acteur amateur, c’est difficile de jouer juste encore plus lorsqu’on vous sert des répliques cinglantes. Le genre de réplique censées être sérieuses mais qui vous font rire. Il n’a vraiment pas de chance ce Hyène Pine. Quant à Tang Wei encore une fois : merveilleuse. Un jeu juste. C’est même dégradant pour elle de collaborer à des films pareils.
Late Autumn : ErranceDisons-le. Late Autumn est plat, prévisible de bout en bout si ce n’est ce dénouement qui plombe d’autant plus le film. Il est d’un mauvais goût certain. Sans ça, le film est trop long pour ce qu’il est. Il aurait fallu couper les quelques scènes de remplissages « Hyène Pine ». Ah, cette fameuse scène du je-me-regarde-dans-le-miroir-en-faisant-et-refaisant-ma-coupe-de-cheveux. Je dis ça mais le public était réactif dans la salle : de nombreux rires et des gloussements aussi. Il est fort ce Hyène Pine. D’ailleurs, je ne vous dis pas quelle est sa profession dans le film. Surprise… pas pour moi, je l’avais deviné. Lorsque je vous dis que ce film est prévisible, d’une linéarité affligeante. Hyène Pine. Les filles l’aiment et les garçons voudraient lui ressembler parce que les filles l’aiment. Elle est là la finalité. On se fiche de savoir que Late Autumn, cru 2010 est couci-couça, juste moyen. Il est à vite oublier parce qu’il est un film qui s’oublie vite. Il y a Hyène Pine et ça suffit !
Passons à la conclusion, pressé d’aller dormir et de rêver de Hyène Pine, encore et encore. Late Autumn est très loin d’être réussi et maitrisé. Une réalisation plate. Oups, déjà dit. Un scénario bancale qui offre tout de même quelques scènes sympathiques. Il aurait pu être un tout autre road movie. Oui parce que Late Autumn est un road movie un peu foireux mais pas complètement non plus. J’ai du mal à croire que je parle du même cinéaste qui réalisa le très beau et bon Family Ties. Vivement la suite pour gommer tout ça.
I.D.

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