Danny Balint (2001) de Henry Bean.

Danny Balint. (réalisé par Henry Bean)

Platitute.

Étrange objet que ce Danny Balint. Il ne se passe rien de bien passionnant et on peine à s'intéresser à ce personnage antipathique. Un exercice un peu vain et peu concluant mais pas honteux non plus. Bref, c'est plat.

Danny Balint est un juif néonazi. Oui oui, c'est possible (et c'est une histoire vraie si j'ai bien saisi). Grand orateur et très intelligent, il perce dans le milieu d'extrême droite de New-York tout en tentant de protéger son lourd secret.

Je ne sais pas quoi dire sur ce film. C'est rare mais c'est bien le cas. Je me suis ennuyé malgré l'implication certaine de Ryan Gosling. Je n'ai pas cru le moins du monde à cette histoire. On comprend rapidement où ils veulent en venir: le long-métrage parle moins de racisme et de mouvements fascistes que de crise identitaire adolescente. L'ambiguïté de Danny se fait de plus en plus prégnante à mesure que le film avance. Il se cherche et en souffre. Sa rage et son antisémitisme ne sont que des manifestations de sa défiance envers Dieu. Sa foi a été ébranlé. C'est genre, je suis là Dieu, foudroie moi car je suis un gros raciste! Mais c'est bien connu, Dieu ne parle pas d'où la vanité de la démarche...

Un film qui doit pouvoir plaire mais ce genre de personnages ne m'a jamais intéressé. Las, la fin m'a laissé de marbre.

Note: