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Phénomènes

Publié le 16 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique
année: 2008
durée: 1h30

l'histoire: En quelques minutes, des centaines de gens meurent de façon terrifiante et incompréhensible. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical du comportement humain ? Pour Elliot Moore et sa femme, ce qui importe c'est d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel.

la critique d'Alice In Oliver:

Après La jeune fille de l'eau, un film fantastique des plus ennuyeux, M. Night Shyamalan sait qu'il doit se rattraper.
Et oui, pour une fois, son précédent long-métrage est loin d'avoir fait l'unanimité. Une première pour le réalisateur de Signes, du Village, du Sixième Sens ou encore d'Incassable.

Jusque-là, M. Night Shyamalan était un cinéaste intouchable, mais probablement un peu surestimé. Visiblement, le succès aidant, le réalisateur a pris la grosse tête et semble peu concerné par la critique.
Mais Shyamalan est aussi un réalisateur prolifique. En 2008, il nous présente donc sa nouvelle péloche fantastique, Phénomènes.

Certes, Phénomènes est moins ennuyeux que son film précédent (pas trop dur non plus...), mais c'est aussi une production qui révèle les limites et toutes les failles d'un cinéaste à la dérive et en manque cruel d'inspiration.
Attention, SPOILERS ! Sans que l'on comprenne pourquoi ni comment, des centaines de gens meurent de façon terrifiante.
Les personnes se suicident et bientôt, ce phénomène mystérieux gagne de l'ampleur et semble concerner l'ensemble du territoire américain.

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Dans un premier temps, le gouvernement soupçonne une attaque terroriste ou une nouvelle forme d'épidémie. La vérité ?
Rien de tout ça ! Il s'agit tout simplement de Dame Nature, soudainement excitée par la grande capacité de l'homme à se détruire lui-même et tout ce qui l'entoure. Et oui, ce n'est un secret pour personne: en ces temps de capitalisme forcené, il faut toujours produire et construire des usines, notre atmosphère en subissant largement les conséquences, sans compter les nombreuses forêts détruites et ravagées par les machines humaines.

De ce fait, il était donc logique que la nature prenne un jour ou l'autre sa revanche, en produisant une mystérieuse substance, réduisant l'homme à du simple bétail facile à exterminer. Certes, le propos de Phénomènes s'inscrit dans la tendance écologique actuelle, qui consiste à nous alerter sur nos comportements.
Malheureusement, cette bonne idée de départ n'est jamais exploitée pour laisser place à un film franchement ridicule.

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La gros problème repose avant tout sur le scénario. Pourquoi la nature a-t-elle soudainement décidé de massacrer l'humanité ?
D'autant plus que la pollution n'est pas un phénomène nouveau. Ensuite, la fin est totalement incompréhensible, le réalisateur étant incapable d'apporter la moindre explication à l'arrêt brutal de l'épidémie.
Au final, M. Night Shyamalan ne parvient jamais à tenir les promesses annoncées.

De ce fait, Phénomènes ressemble surtout à un épisode pilote d'une nouvelle série, présentant son sujet mais sans lui apporter la moindre explication.
Ne parlons même pas des acteurs, unanimement mauvais. Mention spéciale à ce pauvre Mark Wahlberg, complètement à côté de la plaque en scientifique déboussolé. Bref, après un début convaincant, le film sombre progressivement dans une certaine routine. Après La Jeune Fille de l'eau, Shyamalan signe un nouveau navet.

Note: 05/20
Note naveteuse: 13/20


Phénomènes - Trailer VF


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