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Cujo

Publié le 17 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1983
durée: 1h35

l'histoire: Triste jour pour Donna et son fils Tad. Leur voiture est tombée en panné au beau milieu d'une cour déserte. Un Saint-Bernard enragé les assaille inlassablement.

la critique d'Alice In Oliver:

Cujo, réalisé par Lewis Teague en 1983, est l'adaptation d'un roman de Stephen King. Que les choses soient claires, ce film est fidèle à l'oeuvre originale.
Toutefois, le roman n'est pas vraiment considéré parmi les chefs d'oeuvre du maître de l'épouvante. Qu'à cela ne tienne, Stephen King paraît enthousiasmé par une adaptation ciné.

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Evidemment, la star de Cujo, ce ne sont pas vraiment les acteurs (loin d'être mauvais au passage) mais le Saint-Bernard criminel de service.
Dès les premières minutes du film, Lewis Teague a le mérite de présenter les hostilités. Attention, SPOILERS !
Cujo, un Saint-Bernard affectueux et gentillet, s'amuse à courser un lapin. Très vite, le chien se retrouve coincé dans une tannière à chauve-souris.

Le cabot est mordu au museau. Rapidement, l'animal développe des sentiments hostiles et de plus en plus agressifs envers ses maîtres.
Autre élément à prendre en compte: il ne supporte pas le bruit, le chien entrant progressivement dans un état de fureur incontrôlable.
Parallèlement, Donna, Vic et leur fils Tad mènent une vie paisible.

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Malheureusement, la jeune femme est en proie à de nombreux doutes et trompe son mari. Rongée par les remords, cette dernière finit par rompre avec son amant. Ce qui déclenche la colère et l'incompréhension de l'intéressé.
Le mari découvre les mensonges de son épouse et décide de quitter la maison familiale pendant quelques jours.

Donna en profite alors pour se rendre au garage du coin: la voiture donne de nombreuses traces de fatigue.
C'est à ce moment-là que Cujo apparaît. Le chien est désormais enragé, fou-furieux et meurtrier. Il a déjà massacré ses maîtres.
Désormais, Donna va devoir protéger son fils. Nos deux protagonistes sont coincés dans une voiture en panne, au beau milieu du nulle part.

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Cujo les attaque régulièrement et se montre de plus en plus pressant. A partir de ces différents éléments, Lewis Teague signe un film d'horreur soigné et particulièrement tendu. Ensuite, le réalisateur a le mérite de se concentrer sur les différents personnages en présence: nous avons donc la femme adultère, le fils braillard et angoissé par les monstres qui hanteraient le placard de sa chambre, et puis, il y a évidemment Cujo.

Lewis Teague se focalise sur la psychologie du Saint-Bernard. C'est un exercice compliqué, le risque étant de sombrer dans le ridicule.
Pourtant, Lewis Teague s'en tire avec les honneurs, le chien se transformant peu à peu en une bête enragée et terriblement hargneuse.
Le film prend alors la forme d'un huis clos effrayant, au suspense haletant. C'est probablement l'une des meilleures productions en matière d'animal agressif, le film reposant sur un concept plausible.

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Certes, Lewis Teague en rajoute un peu dans la démesure. Par exemple, dans certaines séquences d'attaque se déroulant dans la voiture, le réalisateur a tendance à trop s'emballer derrière la caméra, celle-ci tournoyant dans tous les sens dans les moments de folie, voire d'hystérie.
Ensuite, le jeune gosse, interprété par Danny Pintauro (oui, c'est lui qui joue dans la série Madame est servie), est franchement agaçant, pour ne pas dire insupportable. En même temps, une telle situation justifie également ses pleurs.
Dans l'ensemble, Cujo reste donc un très bon film d'horreur, pas un chef d'oeuvre mais un huis clos particulièrement efficace.
Pour un film de genre, c'est franchement pas mal !

Note: 15/20


Cujo trailer


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