Arts sonores éoliens

DU VENT DANS LES ARTS

ARTS SONORES ÉOLIENS

Pour faire fuir les oiseaux dévastateurs de récoltes, éloigner les mauvais esprits, ou tout simplement pour embellir le paysage, Dieu Éole a souvent été sollicité.
Vibrer des cordes, entrechoquer des objets ou matières, dans un esprit Land Art, et Sound Ecology, les musiques éoliennes ont assurémment plusieurs cordes à leurs arcs (sonores elles aussi).

Il s'agit avant tout d'un art à faire chanter le vent, ou plus exactement de faire en sorte que le vent enchante un paysage semé d'objets et sculptures sonores éoliennes.
Harpes, mobiles, cerfs-volants et autres OSENI (Objets Sonores Éoliens Non

Identifiés) composent un instrumentarium livré aux caprices du vent, et des artistes... Comme disait Brassens, "En priant Dieu qu'il fit du vent...".

L'art sonore éolien, dans sa grande diversité, a néanmoins, intrinsèquement, une caractéristique commune, de par sa part d'aléatoire, selon le calme, le frémissement, voire le déchaînement des évéments.
Les artistes, ceux qui ont du vent entre les oreilles, un air de liberté et de rêve dans les yeux, et l'art du bricolage aux bout des doigts, rivalisent d'imagination pour concevoir des formes et mécanismes chantants, sifflants, chuintants, tintinnabulants...

Certains festivals, tel celui des Ventcourtois à Cayeux offrent aux cervolantistes et autres concepteurs éoliens joueurs de vent, de vastes terrains d'expériences , aérés comme il le faut.

Entre sculpture imposante, bricophonie, rituel et écologie sonore, les sons éoliens nous font rêver, les oreilles au grand air !

Quelques exemples en images et en sons.

Bon vent !

L'orgue des Fées, Didier Ferment et Bruno Tondelier (Col diu Parpaillon)