Chocolaterie San Gines à Madrid

On trouvera difficilement un autre aliment royal sur lequel courent autant de légendes, qui soit aromatisé de tant de supposées qualités, qui réveille de semblables niveaux d’intensité passionnelle à tous les âges comme le chocolat.

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Depuis que les espagnols, ceux qui l’ont introduit en Europe, l’on connut aux Amériques par les cultures précolombiennes Aztèques et Mayas, le chocolat n’a jamais cessé d’occuper un lieu privilégié dans les cultures, coutumes et luxes de ses habitants – déjà qu’une de ses caractéristiques principale est d’être consommé dans tous les milieux sociaux- enrobé d’une sorte d’aura divine qui le connecte aux anciennes traditions référents a l’ambroisie, le nectar des dieux et concepts similaires.

En accord avec la cosmovision qui exprime admirablement sa mythologie, quand la déesse Xmucané créé la race humaine à partir de mais, Kukulkan décida d’honorer les Mayas en leur faisant un prodigieux cadeau qui n’était autre que le cacao, mis à l’honneur en célébrant avec l’arrivée du printemps la festival fastueux chaque année.

Son importance arrive à une telle mesure que dans d’immenses zones de Mésoamérique, les Aztèques donnèrent une valeur monétaire à leur graine, qui s’utilisait comme une valeur pour l’échange équivalente à la monnaie courante pour de nombreuses transactions commerciales.

Il n’est pas étrange que autours de cet aliment si spécial, qui de plus d’être extraordinairement nutritif, possède une saveur d’inoubliable plaisant souvenir, surgirent bientôt des légendes attribuant au chocolat des propriétés magiques, spécialement de caractère sexuel, et consolidant ainsi la réputation et reconnaissance mondiale de ses facultés aphrodisiaques. La propre science moderne, même si elle n’a pas exactement confirmé les dires, mais à établir une connexion directe entre le chocolat et le monde des sentiments amoureux à travers une série d’expériences qui semblent avoir démontré que son ingestion produit dans le cerveau les mêmes sensations que nous pouvons expérimenter en étant amoureux, ce qui expliquerait pourquoi nous faisons si souvent appel au chocolat dans des situations de solitude et/ou de rupture sentimentale.