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« Christine », la belle Américaine de l’archange maudit (2/4)

Publié le 21 octobre 2011 par Sheumas

   « Christine » : le titre en soi est ambigu. Il ne désigne pas une maîtresse, une femme, un être cher (ou du moins « cher » tel qu’on l’entend communément) mais une voiture. (On connaît, du reste, l’attachement viscéral de certains conducteurs pour leur voiture et le déploiement de caresses qu’ils leur réservent chaque dimanche matin). C’est à l’origine le roman de Stephen King, spécialiste du suspense et des situations troubles, qui, en 1983, a inspiré John Carpenter, réalisateur notamment de « the Thing » : rencontre bienvenue entre deux sensibilités très proches l’une de l’autre.

   Première scène, 1957, les usines de Detroit. Chaines de construction des Plymouth. Dans sa « robe rouge étincelante », un modèle diffère des autres. L’une de ces belles Américaines des années 60... Dés le début, le spectateur perçoit le malaise : la belle et coquette Américaine est une caractérielle qui ne supporte pas les « humeurs » ou les mufleries des mécanos ou de quiconque s’en approche... Les années passent, Christine est devenue « une épave », ce que les Américains appellent « a wreck » qui aurait fini sa carrière dans un champ si Arnie ne l’avait pas remarquée. Arnie, le héros du film, est ce qu’on pourrait appeler « un gentil garçon obéissant », un fils à papa qui, sitôt qu’il voit la Plymouth 57, tombe sous le charme irrésistible et ravageur de celle qu’on appelle « Christine ». Délaissant tout le reste, il la répare amoureusement et la fait rutiler.


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