
Il n’est pas bon d’avoir été opéré du cœur, à NY, les deux années précédentes car les pacemakers sont piégés, transformant leurs porteurs en bombes humaines et les condamnant à devoir marcher vers un endroit bien précis. S’ils s’arrêtent, leur bombe cardiaque explose. Mobilisation générale et les marcheurs deviennent des groupes et des colonnes entières qui sont les seuls à déambuler dans la ville, menacés à tous moments par les snipers isolés qui leur tirent dessus.Pas un instant de répit dans cette course contre la montre. Nous suivons les efforts des différents services de police et leurs éternelles luttes d’influence, les coups bas des politiques autour de Stanley Cooper, le président noir en exercice si populaire mais condamné aussi et puis il y a mon préféré, ce Sam Pollack, du NYPD, qui mène l’enquête, si attachant et dont la fille Grace est également concernée au premier plan.Les histoires d’amour et d’amitié compensent la noirceur des intentions ennemies. Ici on ne tergiverse pas: les méchants sont si mauvais qu’ils ne méritent pas notre pitié et les bons si méritants et émouvants qu’on ne peut être qu’à leurs côtés. C’est Noir et Blanc et c’est rassurant : pas de cauchemars en vue la nuit avec ce roman. C’est net, franc, carré et tant pis pour la subtilité des intentions; on la trouvera ailleurs! J’ai passé un vraiment bon moment avec ce livre!
" L'essentiel, c'est de se tenir à bonne distance."En toutes choses. Juste la bonne distance. C'est ce que se répète tous les matins John Atwood, en quittant son appartement de la 16e Rue Est.Non stop. Personne ne doit les arrêter de Frédéric Mars (Hachette, 2011, 657 pages) Merci à Sonia et à l'éditeur pour cet envoi .
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