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Requiem for a dream

Par Tibo75
Requiem for a dream
samedi 22 octobre 2011
Je pourrais encore critiquer l’aspect « show-off » des films d’Aronofsky comme je l’ai déjà fait pour « The foutain ». L’aspect esthétique est poussé à fond ainsi que la musique pour emporter le spectateur dans le délire du cinéaste.
Mais ici, je trouve que c’est très approprié. Alors oui, vivent les split screen, le montage nerveux, la répétition des micro-séquences de shoot (la pupille que si dilate, le billet de banque, la cellule). Tout ceci sert à merveille l’histoire et c’est comme cela que je vois l’esthétique d’un film. Il nous montre la lente déchéance d’une mère et de son fils, tous les deux accros à la drogue. Cela finit dans une apothéose de violence et de sexe et dénonce avec justesse toutes les drogues modernes : la télévision et le besoin de reconnaissance (le quart d’heure de gloire de Warhol), la malbouffe.
Ce que j’apprécie chez Aronofsky, tout au long de sa filmographie, c’est son éclectisme : de « The fountain » à « Black Swan » en passant par « Pi » et « The wrestler », il vole d’un sujet à l’autre avec brio. C’est aussi parce que ces films m’interpellent même s’ils ne me plaisent pas totalement, c’est pour moi une fonction importante du cinéma, pouvoir me faire réagir et réfléchir, Aronofksy y réussit parfaitement (avec moi !).

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