Little Miss Sunshine

genre: comédie dramatique
année: 2006
Durée: 1h40

l'histoire: Le père de la famille Hoover, Richard, tente de vendre désespéremment son livre. Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves. Olive, 7 ans, se rêve en reine de beauté et décroche une invitation à concourir pour le titre de Little Miss Sunshine en Californie. Pour la famille Hoover, un long périple commence.

la critique d'Alice In Oliver:

Little Miss Sunshine, réalisé par le couple Jonathan Dayton/Valerie Faris, est un film indépendant américain, qui fait partie des succès surprises de l'année 2006. Il s'agit d'une comédie cynique et dramatique qui révélera certains acteurs, notamment Steve Carell, Abigail Bresin ou encore Paul Dano.
Les autres acteurs participent largement à la qualité du long-métrage. Au hasard, on citera Toni Colette, Greg Kinnear et Alan Arkin.

Avant de se lancer dans les thématiques, il est nécessaire de rappeler l'histoire. Attention, SPOILERS ! Richard Hoover ne jure que par la réussite et l'ascension sociale. Il essaie de faire connaître son manuel du succès par une méthode en neuf points. Mais Richard n'est pas le seul à vivre dans un joli rêve.
Son fils, Dwayne, s'est juré de rentrer dans l'armée de l'air. Pour cela, le jeune homme doit faire ses preuves et a décidé de ne plus dire un mot.

Quant à Olive, 7 ans, la fillette se rêve déjà en reine de beauté et a décroché une participation pour le concours Little Miss Sunshine.
Accompagnée par Frank (Steve Carell), un homosexuel suicidaire et fan de Proust, et un grand-père vicelard et cocaïnomane, la famille prend la route pour se rendre au concours de beauté.

Dans un premier temps, les deux réalisateurs nous décrivent une famille lambda, typique de la middle class américaine.
Mais au fur et à mesure du voyage, le portrait devient de plus en plus cynique. Nous sommes donc en présence d'une famille de barjots.
Pourtant, malgré leurs contradictions, les Hoover apparaissent également comme une famille sympathique, qui va devoir s'unir face à de nombreuses péripéties.

Les valeurs familiales, les espoirs et les croyances de chacun seront mis à rude épreuve. A tel point, que certains personnages révéleront leurs propres failles. En vérité, le père de la famille n'est qu'un looser.
Le fils aîné vit dans le mal-être et s'est réfugié dans un certain mutisme afin de fuir les valeurs prônées par son paternel.
Enfin, Frank retrouvera de sa superbe au contact de tous ces joyeux perdants, le film se terminant sur un show familial des plus hilarants.

A partir de ces différents éléments, Little Miss Sunshine égratigne les concepts de l'Amérique moderne, ceux du paraître et de la réussite.
Certes, on se surprend à rire très souvent. Nul doute que cette comédie jouit de certaines qualités. Toutefois, personnellement, je trouve ce film un peu surestimé. Oui, c'est sympa, parfois amer mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus ! En résumé, c'est une comédie à voir une fois, éventuellement deux fois, mais pas plus !

Note: 14/20