genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h30
l'histoire: Une équipe de télévision arrive sur une île isolée des Philippines pour filmer un documentaire consacré à la survie. Leur survie dans cet endroit sauvage va se révéler plus terrifiante que jamais.
la critique d'Alice In Oliver:
Mais qu'est devenu Billy Zane ? Et oui, souvenez-vous, c'est l'acteur qui jouait le super héros en moule bite violette dans Le Fantôme du Bengale !
Ca ne vous rappelle rien ? Rassurez-vous, c'est normal ! Toujours est-il que l'acteur tourne toujours des films pourris.
Preuve en est avec Surviving Evil, réalisé par Terence Daw en 2009.
Pour la dernière fois, ce n'est pas le gosse d'E.T. !
Visiblement, le cinéaste a été particulièrement marqué par The Descent, sauf que sa série B ne se déroule pas dans une grotte mais sur une île isolée, et dans une jungle infestée de créatures particulièrement hostiles.
Par là, comprenez que Surviving Evil vient également renifler sur les traces du premier Predator, le talent et le pognon en moins.
Au niveau du scénario, pas grand chose à signaler. Une équipe de journalistes se retrouve face à des Aswangs, des créatures voraces, particulièrement attirées par les femmes enceintes (ouarf !).
A partir de ces différents éléments, Surviving Evil accumule tous les poncifs du genre et varie les plaisirs en mélangeant le survival et les effets gores.
Malheureusement, Surviving Evil est une série B fauchée et souvent grotesque. Encore une fois, le film de Terence Daw souffre de la comparaison avec son modèle. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder la prestation de Natalie Mendoza, qui jouait déjà les femmes fortes et sanguinaires dans The Descent.
Visiblement, l'actrice est toujours dans son rôle et reproduit peu ou prou la même performance dans cette pellicule ridicule.
Ne parlons même pas des dialogues, de maquillages grotesques et des séquences gores qui sombrent très vite dans le grand n'importe nawak.
Bref, Surviving Evil est un gros nanar involontaire, incapable de créer la moindre atmosphère d'angoisse et de tension.
Que dire de plus ?
Note: 02/20
Note nanardeuse: 16/20