Des retrouvailles au poil ! Monsieur Stan fait sa star, depuis qu'il a été retenu par un réalisateur de cinéma pour jouer le premier rôle dans un film. La ville ne parle plus que de lui ! Conséquence, l'animal se la pète, avec ses caprices de vedette, ce qui exaspère Antoine. Le garçon perd tout - l'attention de ses parents, et de son meilleur pote. Du coup il se lie d'amitié avec le p'tit nouveau, Pierrot, dont la famille, aussi extravagante soit-elle, remet monsieur Stan à sa place. Ce n'est qu'un animal, après tout ! De quoi le piquer au vif.
Humour sarcastique judicieusement dosé. Illustrations tout aussi fines et délirantes, en symbiose avec l'histoire. Cette suite est une réussite !
Monsieur Stan n'a qu'à bien se tenir, par Claudine Aubrun et Delphine Perret
Syros, 2011.
Clarence, éminent scientifique de 8 ans passés, est le roi des expérimentations farfelues. Si certaines se révèlent parfois peu fructueuses, il ne désespère pas de faire un jour une découverte de la plus haute importance, et de démontrer son talent à la classe entière. Ce matin, c'est le grand jour. Clarence est sur le point d'achever son très élaboré "Système solaire n° 2", moyen infaillible et révolutionnaire de comprendre les individus même les plus secrets, tels Sybille Espelette, sa jolie camarade de classe. Mais pour achever son prodigieux plan, il doit d'abord lui dérober un objet très personnel...
Démonstration habile et savoureuse, à la sauce scientifique, mais pas trop, de la naissance des sentiments amoureux entre deux enfants que tout oppose. Sybille est discrète, silencieuse, rêveuse tandis que Clarence fourmille d'idées et d'envies, fait parfois preuve de maladresse et veut trouver une explication claire, nette et précise aux petites choses de la vie.
C'est mignon, les illustrations sont charmantes et l'approche des deux héros devient la promesse d'autres aventures qui prouvent que la science et la poésie font bon ménage.
Clarence Flûte et le secret de Sybille, par Sandrine Bonini
Autrement jeunesse, 2011.
Six petites aventures de Zouk, sorcière new-yorkaise, qui aime l'école, sa maîtresse, ses meilleures copines, son amoureux secret, et son copain aussi collant qu'un chewing-gum. Les sorts jetés ne sont jamais méchants, parfois ils permettent de mettre en sourdine les cris de la maîtresse ou de se venger des camarades trop moqueurs, et même de voyager du temps de la Préhistoire pour découvrir un autre mode de vie. Aucune grosse surprise au cours de la lecture, le schéma narratif se répète assez souvent, c'est simple et sympathique, un peu trop basique pour de grands lecteurs car cela s'adresse essentiellement à des premières lectures.
Zouk, une sorcière à l'école par Serge Bloch et Nicolas Hubesch
Bayard jeunesse, 2011.
A savoir : le magazine Les Belles Histoires publie chaque mois une nouvelle aventure de Zouk.