Magazine Cinéma

Phenomenon

Publié le 27 octobre 2011 par Olivier Walmacq

phenomenon

genre: fantastique
année: 1996
durée: 1h45

l'histoire: Dans une petite ville de Californie, un mécanicien se retrouve doté de pouvoirs paranormaux.

la critique d'Alice In Oliver:

Ce n'est un secret pour personne, et par ailleurs, John Travolta ne s'en cache pas, l'acteur appartient à l'Eglise de Scientologie.
Aussi, quelques productions douteuses des années 80 et 90 feront part de son admiration pour la célèbre secte, considérée comme une religion aux Etats-Unis.
Mais nous ne sommes pas ici pour débattre de ce qu'est une secte et de ce qui la différencie d'une religion.

Toujours est-il que les intentions de Phenomenon, un film fantastique réalisé par Jon Turteltaub, sont douteuses. En apparence, on a l'impression de se retrouver devant un film gentillet.
L'histoire se concentre sur un homme pour le moins banal, un mécanicien sympa qui mène une vie paisible avec sa famille.
Pourtant, un jour, une lumière apparaît dans le ciel et atteint le mécanicien.

Pour ce dernier, cet éclair surgi du ciel est une vraie bénédiction et une révélation. D'un homme simple, il devient une véritable star dans sa ville, puis bientôt à travers les Etats-Unis. En effet, John Travolta se voit investi de nouveaux pouvoirs: il est doué de pouvoirs télékinésiques et semble pouvoir commander les objets à distance.
Ensuite, il est doué d'une intelligence hors du commun. Il fait bientôt l'admiration de tout le monde.

Alors, a-t-il été touché par la main de Dieu ? Phenomenon évite bien cette question pour nous présenter un homme simple devenu extraordinaire du jour au lendemain.
Une sorte de nouveau Messie venu apporter la bonne parole.
La vérité ? Toute cette histoire ronflante, bavarde et sans grand intérêt est une véritable promotion de l'Eglise de Scientologie.
On retrouve tout de même dans le film cette notion de groupe et que seul, l'individu ne compte pas, il n'existe pas. Seule la communauté prime.
Des idéologies largement encensées par une secte de plus en plus dangereuse, même au cinéma. Par conséquent, pas de note.
Ce serait faire trop d'honneur à ce film.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines