Magazine Cinéma

Vampires (2010)

Publié le 27 octobre 2011 par Olivier Walmacq

vampires_2010

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

l'histoire: Une chaîne de télévision est contactée par une communauté de vampires belges pour un reportage. Une équipe parvient à pénétrer le quotidien de la famille de Georges de Saint-Germain.

la critique d'Alice In Oliver:

Il est amusant de lire la petite phrase présente sur l'affiche de Vampires: "entre Strip-Tease et C'est arrivé près de chez vous".
D'autant plus que le film avec Benoît Poelvoorde s'inspire en grande partie de l'émission belge. Quant à Vampires (à ne pas confondre avec le film homonyme de John Carpenter), réalisé par Vincent Lannoo en 2010, il reprend donc le même concept que C'est Arrivé près de chez vous.

En un sens, on pourrait presque parler d'un C'est arrivé près de chez vous version vampires. L'histoire est peu ou prou la même.
Attention, SPOILERS ! En Belgique, des vampires contactent la télévision pour réaliser un reportage sur le monde des créatures de la nuit.
Après un premier échec cuisant (en résumé, la première équipe a été massacrée), une nouvelle troupe de journalistes est appelée au renfort.

Ils ont pour but de réaliser un documentaire sur la famille Saint-Germain, tous des vampires, avec leurs propres problèmes.
A partir de ces différents éléments, le film nous balade dans la communauté vampirique, de la Belgique en passant par le Québec.
Pour les créatures assoiffées de sang humain, c'est une façon comme une autre de présenter leur point de vue, leur façon de vivre.

L'humour noir est donc omniprésent de ce long-métrage, encore une fois, très influencé par son modèle. Presque trop en fin de compte.
En résumé, il ne manque plus que Benoît Poelvoorde. Certes, le concept est assez original, mais le film de Vincent Lannoo a bien du mal à se détacher du film de Rémy Belvaux. Ensuite, contrairement à C'est arrivé près de chez vous, Vampires ne propose jamais de réflexion sur les médias et ne tend jamais à les critiquer. C'est juste un délire fantastique et horrifique, qui consiste à déclarer sa flamme (totalement revendiquée) à son modèle.
De ce fait, Vampires finit rapidement par lasser après une petite heure de bobine, d'où un ennui poli. Bref, plutôt décevant au final.
Pas un navet mais pas loin !

Note: 07/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines