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L’Atlantique, j’arrive!

Publié le 29 octobre 2011 par Mamanpapoute

« Il ne faut pas se satisfaire d’avoir fait son devoir. Il faut en faire plus. C’est le cheval qui franchit la ligne d’arrivée avec une encolure d’avance qui gagne la course. » [Andrew Carnegie]

L’Atlantique, j’arrive!
Bien entendu, pour moi il ne s’agit pas de gagner des courses: je n’ai ni le talent, ni même l’ambition d’un jour, gagner! Mais ma nouvelle passion asphaltée m’amène à me fixer de nouveaux objectifs à chaque courses auxquelles je participe. Ici se loge tout le concept de dépassement de soi: avec ces objectifs à l’horizon, vient la motivation à m’entrainer plus fort et mieux, vers l’atteinte d’un but, mon but. C’est stimulant. Cela peut sembler être une contrainte dans la tête de plusieurs, mais pour moi c’est du plaisir bonifié. Je cours pour le plaisir, la santé, le mode de vie. Toutefois, d’avoir ces défis quantifiables (un temps pour compléter une distance), cela me procure une motivation supplémentaire. Je n’ai jamais été bonne en sport (lire ici que j’étais archi nulle). Hop! me voilà qui se débrouille pas trop mal en course à pieds et qui arrive à me surpasser d’une course à l’autre! Du gros plaisir pour l’égo… je dois candidement l’admettre.

Alors voilà, 2011 tire doucement à sa fin… tout comme la haute saison de course. Dans deux semaines, je serai au New Hampshire pour y courir le Seacoast Half Marathon. Un peu plus de 800 km plus tard, ma sixième course cette année. Un demi marathon sur le bord de l’Atlantique pour couronner cette fabuleuse année, rien de moins… Je suis vraiment très (très) excitée à l’idée d’être parmi les 1400 autres coureurs, à la ligne de départ! MA course. La course objectif ultime de 2011 (wow! ça sonne un peu big)! C’est à cet endroit que j’espère faire le temps tant souhaité sur un demi marathon: 1h45. Je suis toutefois consciente que ce ne sera pas de la tarte. Courir à 4:58min/km pendant 21.1km… ça va prendre plus que l’entrainement des dernières semaines pour y arriver. Ça va prendre du mental, de la volonté et encore beaucoup plus de mental. Il me faudra mordre dans mon objectif, accepter que ça puisse faire mal, accepter que ça puisse être épuisant, mais surtout accepter que c’est possible.

Mon cerveau ne doit pas empêcher mes jambes de courir. C’est la grande révélation de ma dernière course, à la classique du parc Lafontaine. C’est à cet endroit que j’ai compris que mes jambes peuvent en donner beaucoup plus que ce que mon cerveau me croit capable. J’ai effectivement couru le 10km en 47m36s… mon objectif (agressif) était de terminer sous les 48 minutes. Sans mon lapin, je ne crois pas que j’aurais réussit à atteindre mon but. Mais il m’a offert une belle stratégie de course, je lui ai fait confiance, j’ai poussé, tout donné… et j’ai gagné. Gagné contre ma tête! Quelle expérience. Mes entrainements qui s’en sont suivis, ont eu une toute nouvelle saveur. Comme si je n’avais plus peur de mes gros entrainements… ou plutôt comme si j’étais prête à les affronter, ces peurs…

Voilà donc ce que je vais faire, dimanche le 13 novembre prochain. Gagner contre ma tête qui doute encore de la possibilité de boucler mon demi en 1h45… Mes pattes le peuvent (les dernières séances d’intervalles et à race pace l’ont bien montré). Il suffit maintenant de les laisser rouler et d’accepter…


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