Magazine Séries

Critiques Séries : Once Upon a Time. Saison 1. Episode 2.

Publié le 31 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2011-10-31-19h09m23s15.png

Once Upon A Time // Saison 1. Episode 2. The Thing You Love Most.


Forcément et je m'y attendais, la partie dans notre monde est bien plus passionnante que celle dans le conte en lui même. A dire vraiment, je pense aussi que Ginnifer Goodwin est bien plus intéressante en Regina qu'en Evil Queen. Car d'un côté on l'attends trop au tournant, et de l'autre on la laisse papillonner dans tout Storybrook pour faire en sorte qu'Emma quitte la ville au plus vite. Il était logique que ce nouvel épisode rende crédible le fait que Emma reste ici et ne s'en aille pas - elle a tout de même une vie ailleurs, une vie de vagabonde certes -. Sauf qu'elle est attirée ici comme un aimant, et plus Regina la pousse vers la sortie, plus elle est attirée. C'est ce que je trouve de fascinant dans cet épisode car petit à petit on entre dans un monde bien plus mystérieux qu'il n'en a l'air sur le papier. Le côté petite bourgade fonctionne à merveille, avec ses habitants, et des personnages qui sont d'ailleurs pas encore très définit donc on nous laisse imaginer leur origine - dans les contes de fée -. Once Upon a Time est une série des plus ambitieuse, et ce n'est pas pour les fonds verts, mais plutôt pour trouver le moyen de transposer quelques chose de sublime et irréel dans notre monde sans en changer trop l'aspect et en restant réaliste.
C'est tout là l'intérêt même de Regina et Emma, les deux personnages sont là pour rendre crédible un monde qui n'existe que dans les contes. C'est elles y parviennent. D'une part grâce à Emma et son côté femme rustre, et surtout de part la performance de l'actrice, que j'attendais pas. Jennifer Morrison aurait pu être la pire des actrices et finalement on s'y attache bien plus qu'on ne pourrait le croire. La série marque donc des points. Même si sa future aventure avec le shérif de la ville est à prévoir, je suis d'autant plus intrigué par le fait qu'elle est la fille de Snow White (Blanche Neige) ; et Evil Queen, on découvre qu'elle a sacrifier son père pour mettre à exécution sa terrible malédiction. On nous met en parallèle Maleficent - jouée par l'excellente Kristin Bauer van Straten que l'on connaît pour son rôle dans True Blood -, amie-ennemie de Evil Queen. J'attends de voir ce que la suite va pouvoir nous dire car pour le moment c'est pas ce qu'il y a de plus passionnant dans cette série, et par chance, ce n'est pas ce qui prend le plus de place.

vlcsnap-2011-10-31-19h09m48s11.png
vlcsnap-2011-10-31-19h09m40s189.png
D'ailleurs les décors sont assez moches, et bien pire que le pilote. Mais ce manque d'esthétique de cette partie est rattrapé par Storybrook, largement même. J'aime toujours les multiples personnages intégrés par l'épisode. Je pense notamment à Giancarlo Esposito qui incarne le miroir, et est responsable du journal de Storybrook alias The Mirror. La série est bien plus subtile qu'on ne pourrait aisément le penser. Elle nous donne donc de très bons moments, maîtrisés de bout en bout. On a aussi le psy ou encore Rumpelstiltskin (je trouverais jamais comment prononcer son nom à lui) ou Mister Gold incarné par Robert Carlyle. Ce dernier m'a surpris, et surtout pour sa prestation dans le monde du conte. Il était à la fois une sorte de Depp sous acide, et un Carlyle bon acteur. Oui, c'est la scène finale de face à face avec Regina était tout simplement succulente, autant que ces pommes rouges ne le laisse transparaitre en tout cas. Il a une emprise non négligeable sur Regina qui mérite développement et surtout rend le téléspectateur hâtif.
Enfin, on voit que l'univers se développe et se construit petit à petit avec divers éléments. Notamment ce café avec de la cannelle que Mary / Snow White va faire. Bref, j'attends avec impatience ce que la série va pouvoir nous délivrer dans les prochains épisodes car l'univers est inextricablement illimité dans l'imagination, sans compter qu'il existe tellement de contes qu'on a des tas d'histoires pour des années si jamais le succès de la série se confirme - et pour le moment il reste stable avec un joli score pour ce second épisode -. J'espère que vous aussi vous êtes charmés par cet univers absolument mystérieux et bizarre. Une série qui mérite d'être vue alors que les promesses du pilote auraient pu vagabonder ailleurs. P.S : je suis fan de la maison - et du jardin - de Regina.
Note : 7/10. En bref, un épisode meilleur que le pilote qui évite le gloubiboulga et surtout rend de plus en plus mystérieux et intéressant la partie à Storybrook.


Retour à La Une de Logo Paperblog